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29-05-2014

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Mohamed Saïd Homody : l'unité africaine / le parcours (Suite et fin)

Adrar-Info - Oeuvre de l'OUA.

Il est indéniable que l ‘OUA a affronté avec des bonheurs divers quelques question de grand intérêt pour la libération, la cohésion ou la paix sur le continent. -le conflit sur les frontières (novembre 1963) entre l’Algerie et le Moroc ; - Commission conultative dirigée par l’Empereur Hailé Sélassié d’Ethiopie ; suite à la sécession du Biafra (1967-1969) ; -la réunion en 1972 du Conseil de sécurité à Addis Abbéba, sur l’initiative du Président en exercice, alors notre chef d’Etat Me Mokhtar Ould Daddah.

Un seul point à l’ordre du jour de cette réunion extraordinaire : la para chèvement de la décolonisation de l’Afrique. -le conflit de l’Ogaden en 1²977 où la tentative de l’OUA échoue d’imposer une médiation pacifique entre L’ethiopie et la Somalie. -les divisions en Angola et la série d’accords non respectés. d l’accord d’Alvor du 11 novembre 1975.

Et c’est un échec en raison de l’inflexibilité de l’Unita et des scéssessionistes du Cabinda ; mais aussi du parti au pouvoir le MPLA.

-La question du Sahara Occidental

Depuis le 15e sommet à kempala en1975 qui rejette le projet mauritao-marocain sur le partage du territoire tout en refusant d’accorder au Front Polisario ie statut d’observatoire, en pasasnt par le sommet de maurice, en 1976, qui renvoie, à l’unanimité la question à un sommet exytraordinaire, et qui n’aura jamais lieu. (ni à Lusaka, ni à Libréville, ni à Addis)

Au sommet deKhartoum (juillet 1978) un Comité ad hoc chargée de mener des consultation avec les parties concernées ou interessés est désignée à la place du Somemt extraordinaire ; Il regroupait le mali, le nigéria, la tanzanie, la côte d’ivoire, la Guinée et le Soudan.

Au sommet de Monrovia (décembre 1979) le Comité ad hoc recommande un cessez le feu et l’exercice du droit des Sahraouis à l’autodetermination . il recoùmmande la constitution d’un contingent de l’Onu pour le maintien de la pix au Sahara.Le maroc rejette ces recommandation, mais accepte au Somet de Nairobi en 198& le principe d’un referendum, mais « seulemnt confirmatif de l’intégration « au royaume !

Le 28 février 1982 le Conseil des ministres de l’OUA approuve l’admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Cette admission, conforme à l’article 28 de la Charte de l’organisation qui stipule quant aux modalités d’admission : « Tout Etat africain et souverain peut, en tout temps, notifier au secrétaire général administratif son intentiond’adhérer à la présente charte. Le secretaire administratif saisi d cette notification en communique copie à tous leses. L’admission est décidée à la majorité simple des Etats membres. » Et un précédent existe avec le cas de la guinée-Bissau en septembre 1973.

En conséquence le 20 e sommet réuni à Addis Abeba, en 1984, reconnaît l’admission de la RASD, ce qui aboutit au retrait du Maroc ?

La lutte contre L’Apartheid qui est l’expression institutionnelle de l’idéologie raciste de l’Etat en Afrique du Sud fondée sur la discrimination et la confiscation de tous les droits et pouvoirs politiques, économiques etc aux progit des seuls blancs. En 1969 l’OUA, au 6e somemt d’Addis-Abeba, adopte le Manifeste sur l’Afrique australe.

Adopté auparavant par un sommet des etats de l’Afrique centrale et orientale le texte, qui abandonne la recherche du dialogue avec le pouvoir ségrégationniste assure : »devant l’entêtement et l’intransigeance de ces régimes colonialistes et racistes d’une part, et devant la complicité de certaines puissances occidentales d’autre part, nous en sommes arrivés à la conclusin que la libération du reste du continent requiert l’intensification de la lutte armée par les mouvements de libération, comme l’affirmait déjà la déclaration de Mogadiscio. »

Il faudrait cependant 11 ans ( 11 avril 1980) Zimbabwe ;

20ans (14 sept 1989) Namibie
6 ans (25 juin 1975) Mozambique
6ans (11nov 1975) Angola
25 ans (11 mars 1994) avec l’élection de nelson Mandela ;

Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples 68 ARTICLES miseen œuvre à nairobi du 2 au 4 déembre 1985 par la conférece internationale des juristes

Agence Panafricaine d’Information

-les Etats africains ont préconisé à la naissance de l’oua la création, en 1963, d’une agence continentale de Presse, comme organisme spécialisé de l’OUA.

Avril 1979 adoption de la convention établissant L’Agence Panafricaine d’Information (PANA) par la ée session de la Conférence des ministres africains de l’information à Addis. La conférence des Chefs d’etat décide de retenir Dakar Comme siège central de la Pana.

Elle devient opérationnelle le 25 mai 1983 après I phase pilote (1979-1983) et une phase de Démarrage (1983-1985) elle diffuse sa ^première dépêche

« l’intégration économique africaine, inscrite dans la charte et prônée dans de nombreuses résolutions n’a pu être réalisée. »

La persistance de l’extraversion des écomiees africaines est le pt=remier indicateur de cet état d fait. Il continue d’exister une absence d’intégration de la production et des marchés. La prolifération d’institutions pour l’intégration économique est un autre signe de faiblesse. Les pays appartiennent à plusieurs organisations qui font parfois la même chose… malgrél’echec relatif de l’intégration économique, il existe de nombreuses organisations regionales dont certaines ont de remarquables réalisations à leur actif… »

« … L’OUA a longtemps privilégié les problèmes politiques. Donnant la priorité à la conquête de la souveraineté et de l’identité africaines, elle a, par la force des choses, apporté Moins d’attention aux problèmes économiques… »

REMY BAZENGUISSA in l’ouvrage collectif «L’Afrique Mythes et Réalités d’un continent » collection DOCUMENTS in le cherche midi 2diteur,,Paris

L UNION AFRICAINE
« Charte africaine de la démocratie , des elctions et de la gouvernance ». : de 53 articles adoptee par lahuitième session ordinaire de la conférence tenue le 30 janvier 2007 Addis Abeba

Definitions

Acte constitutif de l’Union africaine ;

Communautésomiques regionales :

Conférence des chefs d’Etat et de gouvernements de l’union africaine ;
Conseil de paix et de sécurité de l’UA ; mécanisme africain d’évaluation par les payrs

L’UA en bref

Introduction

L’avènement de l’Union africaine (UA) peut être considéré comme un événement majeur dans l’évolution institutionnelle du continent. Le 9.9.1999, les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) ont adopté une déclaration, la Déclaration de Syrte, demandant la création de l’Union africaine en vue, entre autres, d’accélérer le processus d’intégration sur le continent afin de permettre à l’Afrique de jouer le rôle qui lui revient dans l’économie mondiale, tout en déployant des efforts pour résoudre les problèmes sociaux, économiques et politiques multiformes auxquels elle est confrontée, problèmes accentués par certains effets négatifs de la mondialisation.

Les principaux objectifs de l’OUA étaient notamment d’éliminer les derniers vestiges du colonialisme et de l’apartheid; de renforcer l’unité et la solidarité des Etats africains; de coordonner et d’intensifier la coopération en faveur du développement de défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats membres; et de favoriser la coopération internationale, dans le cadre des Nations Unies.

En effet, en tant qu’organisation continentale, l’OUA a fourni un forum efficace qui a permis à tous les Etats membres d’adopter des positions coordonnées sur des questions d’intérêt commun concernant l’Afrique dans les instances internationales, et de défendre efficacement les intérêts du continent.

A travers le Comité de coordination de l’OUA pour la libération de l’Afrique, le continent a parlé d’une seule voix et œuvré avec une détermination et sans faille à la réalisation d’un consensus international en faveur de la lutte de libération et du combat contre l’apartheid.

La quête d’unité

Dans leur quête pour l’unité et le développement économique et social, sous l’égide de l’OUA, les pays africains ont pris un certain nombre d’initiatives et réalisé des progrès substantiels dans de nombreux domaines, ce qui a ouvert la voie à la création de l’UA. Au nombre de ces initiatives, il convient de citer les suivantes :

Le Plan d’action de Lagos (PAL) et l’Acte final de Lagos, adoptés en 1980, qui définissent les programmes et les stratégies visant à promouvoir un développement auto-entretenu et la coopération entre les pays africains. La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, adoptée en 1981 à Nairobi, qui a conduit à la création de la Commission des droits de l’homme et des peuples, dont le siège est à Banjul (Gambie), ainsi que la Déclaration et le Plan d’action de Grand-Baie, deux instruments adoptés par l’OUA pour promouvoir les droits de l’homme et des peuples sur le continent.

Le Programme prioritaire de redressement économique en Afrique (PPREA), adopté en 1985, qui est un programme d’urgence visant à faire face à la crise des années 80 dans le domaine du développement, à la suite de la longue période de sécheresse et de famine qui a sévi sur le contient et de l’effet paralysant de la dette extérieure africaine.

La Déclaration de l’OUA sur la situation politique et socio-économique en Afrique et les changements fondamentaux qui se produisent dans le monde, adoptée en 1990, qui souligne la détermination de l’Afrique à prendre l’initiative, à façonner son propre destin et à relever les défis de la paix, de la démocratie et de la sécurité.

La Charte africaine de la participation populaire, adoptée en 1990, qui témoigne de la détermination renouvelée de l’OUA à tout mettre en œuvre pour placer le citoyen africain au centre des processus de développement et de prise des décisions.

Le Traité instituant la Communauté économique africaine (AEC), adopté en 1991 et plus communément connu comme le Traité d’Abuja, qui vise à mettre en place l’AEC en six étapes devant aboutir à un Marché commun africain dont les piliers sont les communautés économiques régionales (CER). Le Traité est en vigueur depuis 1994.

Le Mécanisme pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits, adopté en 1993, est l’expression concrète de la détermination des dirigeants africains à trouver des solutions au fléau des conflits et à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent.

Le Programme d’action du Caire, adopté en 1995, qui est un programme visant à relancer le développement politique, économique et social de l’Afrique. La Position africaine commune sur la crise de la dette extérieure de l’Afrique, adoptée en 1997, qui est une stratégie visant à faire face à la crise de la dette extérieure du continent.

La Décision d’Alger sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement, adoptée en 1999, et la Déclaration de Lomé sur le cadre pour une réaction face aux changements anticonstitutionnels de gouvernement, adoptée en 2000.

La Déclaration solennelle sur la Conférence sur la sécurité, la stabilité, le développement et la coopération en Afrique (CSSDCA), qui établit les principes fondamentaux pour promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance sur le continent .

Les réponses face aux autres défis: l’Afrique a pris un certain nombre d’initiatives collectives, sous l’égide de l’OUA, dans le domaine de la protection de l’environnement, de la lutte contre le terrorisme international, de la lutte contre la pandémie de VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, de la gestion des questions humanitaires telles que l’afflux des réfugiés et des personnes déplacées, les mines terrestres, les armes légères et de petit calibre, etc.

L’Acte constitutif de l’Union africaine, adopté en 2000 lors du Sommet de Lomé (Togo).

Le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), adopté lors du Sommet de Lusaka (Zambie), en tant que programme de l’UA.

L’avènement de l’UA

Les initiatives prises par l’OUA ont ouvert la voie à la naissance de l’UA. En juillet 1999, la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernement a décidé de tenir une session extraordinaire pour accélérer le processus d’intégration économique et politique sur le continent. Par la suite, quatre Sommets se sont tenus et ont abouti au lancement officiel de l’Union africaine :

La session extraordinaire de la Conférence, tenue à Syrte en 1999, a décidé de créer l’Union africaine.

Le Sommet de Lomé, tenu en 200, a adopté l’Acte constitutif de l’Union.

Le Sommet de Lusaka, tenu en 2001, a établi le programme pour la mise en place de l’Union africaine.

Le Sommet de Durban, tenu en 2002, a lancé l’Union africaine et a été suivi de la tenue de la session inaugurale de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union.

La vision de l’UA

La vision de l’Union africaine est de « bâtir une Afrique intégrée, prospère et en paix, dirigée par ses citoyens et constituant une force dynamique sur la scène mondiale ».

Cette vision d’une nouvelle Afrique, tournée vers l’avenir, dynamique et intégrée est une entreprise de longue haleine et sera pleinement réalisée par une lutte sans relâche menée sur plusieurs fronts. L’Union africaine a une nouvelle orientation issue du changement de l’objectif de l’OUA fixé en 1963 et visant à soutenir les mouvements de libération des pays africains encore sous le joug du colonialisme et de l’apartheid, pour celui de l’Acte constitutif qui préconise la création d’une organisation fer-delance du développement et de l’intégration de l’Afrique.

Les objectifs de l’UA

Réaliser une plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les peuples d’Afrique;

Défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses Etats membres;

Accélérer l’intégration politique et socio-économique du continent;

Promouvoir et défendre les postions africaines communes sur les questions d’intérêt pour le continent et ses peuples;

Favoriser la coopération internationale, en tenant dûment compte de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration universelle des droits de l’homme;

Promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent;

Promouvoir les principes et les institutions démocratiques, la participation populaire et la bonne gouvernance;

Promouvoir et protéger les droits de l’homme et des peuples conformément à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et aux autres instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme;

Créer les conditions appropriées permettant au continent de jouer le rôle qui est le sien dans l’économie mondiale et dans les négociations internationales;

Promouvoir le développement durable aux plans économique, social et culturel, ainsi que l’intégration des économies africaines;

Promouvoir la coopération et le développement dans tous les domaines de l’activité humaine en vue de relever le niveau de vie des peuples africains;

Coordonner et harmoniser les politiques entre les Communautés économiques régionales existantes et futures en vue de la réalisation graduelle des objectifs de l’Union;

Accélérer le développement du continent par la promotion de la recherche dans tous les domaines, en particulier en science et en technologie;

Œuvrer de concert avec les partenaires internationaux compétents en vue de l’éradication des maladies évitables et de la promotion de la santé sur le continent.

Les organes de l’UA :

La Conférence



La Conférence est composée des Chefs d’Etat et de gouvernement ou de leurs représentants dûment accrédités. Elle est l’organe suprême de l’Union.

Le Conseil Exécutif


Le Conseil exécutif est composé des ministres ou autorités désignés par les gouvernements des Etats membres. Il est responsable devant la Conférence.

La Commission


La Commission est composée du Président, du Vice-président et de huit Commissaires, assistés des membres du personnel. Chaque Commissaire est en charge d’un portefeuille.

The Permanent Representatives’ Committee

Composed of Permanent Representatives of Member States accredited to the Union.

The Permanent Representatives Committee is charged with the responsibility of preparing the work of the Executive Council.

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS)
Par sa décision AHG/dec.160 (XXXVII), le Sommet de Lusaka, tenu en juillet 2001, a décidé de créer, au sein de l’Union africaine, le Conseil de paix et de sécurité. Le Protocole sur la création du CPS est en cours de ratification.

Le Parlement panafricain
Le Parlement panafricain est un organe qui vise à assurer la pleine participation des peuples africains à la gouvernance, au développement et à l’intégration économique du continent. Le protocole définissant la composition, les pouvoirs, les attributions et l’organisation du Parlement panafricain a été signé par les Etats membres et est en cours de ratification.

L’ECOSOCC


Le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) est un organe consultatif composé des représentants des différentes couches socio-professionnelles des Etats membres de l’Union. Les Statuts définissant les fonctions, les attributions, la composition et l’organisation de l’ECOSOCC ont été élaborés et seront soumis au Sommet de Maputo.

La Cour de justice

Il est prévu une Cour de justice de l’Union. Le Statut définissant la composition et les fonctions de ladite Cour ont été élaborés et sera soumis au Sommet de Maputo.

Les Comités Techniques Spécialisés

• le Comité chargé des questions d’économie rurale et agricoles;
• le Comité chargé des questions commerciales, douanières et d’immigration;
• le Comité chargé de l’industrie, de la science et de la technologie, de l’énergie, des ressources naturelles et de l’environnement ;
• le Comité chargé des transports, des communications et du tourisme;
• le Comité chargé de la santé, du travail et des affaires sociales;
• le Comité chargé de l’éducation, de la culture et des ressources humaines.

Les institutions financières

• La Banque centrale africaine
• Le Fonds monétaire africain
• La Banque africaine d’investissement.

La Commission de l’UA

La Commission est l’un des organes clés de l’Union. Elle joue un rôle central dans la gestion quotidienne de l’Union africaine. Entre autres attributions, la Commission représente l’Union et défend ses intérêts ; élabore les projets de positions communes de l’Union ; élabore des plans stratégiques et des études, soumettre à l’examen par le Conseil exécutif ; assure l’élaboration, la promotion, la coordination et l’harmonisation des programmes et des politiques de l’Union avec ceux des CER; veille à l’intégration des femmes dans tous les programmes et activités de l’Union.

Les membres de la Commission
• Le Président
• Le Vice-président
• Les huit (8) Commissaires
• Les membres du personnel.

Les Portefeuilles de la Commission

PAIX ET SECURITE (prévention, gestion et règlement des conflits et lutte contre le terrorisme);

AFFAIRES POLITIQUES (droits de l’homme, démocratie, bonne gouvernance, institutions électorales, organisations de la société civile, affaires humanitaires, réfugiés, rapatriés et personnes déplacées);

INFRASTRUCTURES ET ENERGIE (énergie, transports, communications, infrastructures et tourisme);


AFFAIRES SOCIALES (santé, enfants, lutte contre la drogue, population, migration, travail et emploi, sports et culture);

RESSOURCES HUMAINES, SCIENCES ET TECHNOLOGIE (éducation, technologies de l’information et de la communication, jeunesse, ressources humaines, science et technologie);

COMMERCE ET INDUSTRIE (commerce, industrie, douanes et immigration);

ECONOMIE RURALE ET AGRICULTURE (économie rurale, agriculture et sécurité alimentaire, élevage, environnement, eau et ressources naturelles, désertification);

AFFAIRES ECONOMIQUES (intégration économique, affaires monétaires, développement du secteur privé, investissements et mobilisation de ressources).

Conclusion

L’histoire a pris l’Afrique de vitesse. C’est le continent des contradictions : des Etats autocratiques sans structures sociales, ni société civile ; des capitales gigantesques et un arrière-pays mort ; une natalité galopante sur un territoire immense, fertile, mais en voie de desertification ; pas d’industries, mais un riche sous-sol ;de grandesz fortunes individuelels et une population écrasée de misère ; 80 %de la population occupée aux travaux des champs, mais une agriculture incapable de nourrir tout le monde.De ces oppositions brutales , un drame peut surgir à tout instant, plus désastreux que ceux auxquels ce continent s’est habitué… » Edgar Pisani (ancien ministre français de l’agriculture et de l’Equipement, ancien membre de la Commission des communautés européennes, ancien directeur de l’Institut du monde Arabe à paris et ancien intermédiare de paix au Mali) in « Pour l’Afrique » , Editions odile jacob et le Seuil, Paris 1988.

Conférence délivrée au Centre culturel de la CUN-Nouakchott 25 Rajeb 1435
Correspondant au 25 mai 2014

Mohamed Saïd OULD HAMODY



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