Cridem

Lancer l'impression
10-06-2014

21:23

Festival maghrébin d'Alger du cinéma

Ahmed Salem Deida - Dans la salle El Mougger a été clôturé ce mardi 10 juin 2014, la compétition dans la série courts métrages par les projections de 3 films: Feu de Nejma Zeghidi de la Tunisie, Cléopâtre ya lalla du Marocain Hicham Hajji et Gougouh du Mauritanien Mohamed vall Billal.

Le film de Nejma Zeghidi se veut être un film où s’entremêle la fiction et le vécu d’un couple qui se désagrège suite au décès de leur fils suite à un attentat dans un centre commercial, le mari léger avec sa femme fini par rentrer au domicile conjugale et sa femme l’accueil convenablement pour préparer leur suicide tous les deux, lui dans la baignoire et elle assise à coté de lui ;

il n’y a pas de continuité entre les différentes séquences, on peut dire que chaque séquence est là posée et peut à elle seule raconter une histoire, utilisation de la caméra subjective un peu trop quand même.

Cléopâtre ya lalla, un grand père raconte à sa petite fille une histoire pour la faire dormir, un film divertissant, beaux paysages, maitrise des images, humour sans exagération, bien fait.

Gougouh, film de Mohamed vall Billal raconte l’histoire d’un fou laissé à lui-même qui, suite un accident, reprend son aspect normal ;en réalité le personnage vivait dans une dimension indéfinie réalité-folie, il a fallu pour qu’il revienne à son physique normal, qu’il subisse un choc mais mortel.

Le réalisateur veut nous faire rire mais certaines séquences(eau stagnante, urine que le fou utilise comme boisson)nous font réfléchir à la dignité humaine.

Cette participation mérite d'être félicitée, un effort personnel des cinéastes qui doivent être encouragés par les pouvoirs publics pour une présence des images de la Mauritanie sous d'autres cieux.



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité

 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org