Cridem

Lancer l'impression
04-07-2014

12:05

Al-Jazeera, l’hémorragie continue avec deux nouvelles démissions

MondAfrique - Le «printemps arabe» aura été fatal à la crédibilité de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, passée de prescripteur de l'information de la rive sud de la Méditerranée au rôle peu glorieux de lanceur d'alerte des menées atlantistes. Depuis les démissions s'enchainent.

Deux des présentatrices vedettes ont quitté la chaine début juillet. La première, la tunisienne Leila As Shabbi, qui avait, la première, annoncée la chute de son compatriote Ben Ali, devenant de ce fait l'icone révolutionaire des Tunisiens. La deuxième, l'irakienne Leila As Cheikhali.

Porte-voix des radicaux

Aucune indication n'a été donnée sur les motifs de leur démission, mais des observateurs arabes lient la démission de Leila as Cheikhali à la couverture d'Al-Jazira des évènements d'Irak, jugée trop favorable à Dah'ech.

Issue d'une veille famille de diplomates irakiens, elle-même fille d'un ancien ambassadeur d'Irak, Leila As Cheikhali est diplomée en informaique de l'Université de Pennsylvanie.

Un important lot de journalistes de premier plan d'Al-Jazeera avait démissionné dans la foulée de sa couverture des évènments de Libye, notamment Ghassan Ben Jeddo, le libano tunisien, ancien directeur du bureau de Beyrouth, Samir Kleib, animateur d'une grande émission, Louna As Chebl, (Syrie), Lina Zahreddine (Liban), ainsi que Joumanna Nammour.

MM. Ghassane Ben Jeddo et Sami Kleib ont depuis lors lancé une chaine concurrente «Al Mayadeen» qui connait un gros succès, affaiblissant d'autant le bassin d'audience de la chaine du Qatar.



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité

 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org