Temps Forts - Plusieurs chefs d’Etat africains, hauts responsables arabes et occidentaux sont attendus à la cérémonie d’investiture du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, prévue le 02 août prochain.

Mais, au décompte des invitations acceptées par les dirigeants conviés à ce grand cérémonial, auquel les autorités nationales tiennent à tout prix à donner le plus large écho international possible, l’Afrique remporte la palme d’or devant le monde arabe, dont au moins 16 Rois, Chefs d’Etat ou de gouvernements ont courtoisement exprimé leur regret d’être aux abonnés absents à cet important événement politique mauritanien.

Selon des sources non concordantes, citant la commission d’organisation de cette investiture dont les préparatifs sont arrivés à un stade très avancé, le nouvel homme fort d’Egypte Abdel Fattah al-Sisi, le président algérien Bouteflika, le roi d’Arabie saoudite Abdullah bin Abdul-Aziz, le prince héritier Sultan bin Abdul Aziz et le Roi Mohammed VI du Maroc ont tous affirmé ne pas être dans les conditions d’assister à cette cérémonie d’investiture du Président mauritanien.

Item pour le Président du conseil libyen, le roi Abdallah II de Jordanie, le président de la Palestine, Mahmoud Abbas, l’émir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad, le président et le Premier ministre irakiens respectivement Jalal Talabani et Nouri al-Maliki , les présidents libanais, yéménite, bahreïni ainsi que le sultan d’Oman et d’autres dirigeants arabes.

Les chances de voir les présidents tunisien et soudanais, respectivement Moncef Marzouki et Omar al-Bashir prendre part à cette cérémonie d’investiture de Ould Abdel Aziz pour un second mandat à la tête du pays sont encore très minces, selon les sources précitées.

Côté dirigeants africains, c’est quasiment le plein pour le Président en exercice de l’Union Africaine dont l’investiture à la magistrature suprême de son pays prévoit avec de fortes chances la présence des chefs d’Etats sénégalais, malien, nigérien et burkinabé voire tchadien et gambien.

Les autres pays du continent dont les dirigeants seraient absents, délégueront des missions de très haut niveau pour les représenter à cette cérémoniel d’investiture fortement entretenue par des navettes diplomatiques inédites et un coup de communication omniprésent.

S’adonnant à cœur ouvert au décryptage de l’enthousiasme différentiel des dirigeants arabes et africains pour partager avec les mauritaniens leurs joies politiques officielles, des analystes se sont étonnés de cette passivité constante des seigneurs arabes vis-à-vis de la souveraineté mauritanienne, comparativement à leurs homologues africains, toujours présents pour fêter en grandes pompes les moments forts célébrés en solo ou collectivement dans le continent.

Md O Md Lemine