Au troisième millénaire, c’est un monde qui bouge, qui est passé d’un état à un autre. C’est avec une cadence de changements vertigineux que nous somme entrés dans la modernité.

Un tel mouvement est sous-tendu par la révolution biotechnologique et l’universalisation des communications (Satellites, téléphones cellulaire, informatique). A cet effet, un des plus gros enjeux scientifiques et technologiques du siècle actuel demeure « l’Internet ».

Le plus vaste répertoire de savoir que le monde ai jamais connu fait partie désormais de notre quotidien. Ce réseau des réseaux offre la possibilité à tout pays y accédant d’exprimer sa culture, de vendre son image par présentation de ses indicateurs économiques, aux investisseurs interconnectés, (lecture de la presse aux quatre coins du globe, renseignements instantanés d’un touriste sur Oualata en Mauritanie, sans fax ou coup de téléphone).

S’y ajoutent les énormes avantages que les chercheurs en sciences fondamentales et appliquées peuvent en tirer au niveau universitaire. Aujourd’hui, l’accélération du progrès économique dépend de plus en plus de la rapidité des systèmes de transmission de données à valeur informative.

Aussi dans cette optique, la navigation sur les autoroutes de l’information s’avère un défi et un enjeu majeurs à relever. Un Réseau Africain pour l’Intégration et le Développement (Rapide) branche désormais plusieurs pays aux toiles d’araignées électroniques, les Word Wide Webs. Aussi face à cet enjeu, les termes de l’alternative se définissent comme suit pour les acteurs de la société :

- S’adapter ou dépérir
- Réussir ou échouer
- Progresser ou stagner, voire régresser
- S’ajuster ou sombrer dans une crise chronique
- Se moderniser ou tomber dans l’obsolescence technico-scientifique.

En tout état de cause, la fermeture sociale, économique s’avère difficile dans le cadre du village planétaire, où la Mauritanie devient quartier du monde et Nouakchott une simple ruelle de celui-ci. Dans le contexte mondial décrit plus haut, aucun continent, aucun pays, aucune localité, fût-ce Nouakchott ne pourra se soustraire au risque d’être relégué à l’arrière train de l’histoire.

Nous somme au cœur d’un monde de stratégies, d’adaptation, de consolidation et de surpassement. Chaque mauritanien doit jeter un regard neuf, et lucide sur cette société mondiale en mouvement et se comporter en éveilleur de conscience et en « mutant » pour reprendre le terme de Roger Garaudy dans son fascinant ouvrage « Appel aux vivants ».

A notre avis, il n’y a pas d’autre approche plus réaliste pour servir de façon éclairée son pays et son terroir natal que la magie du net. Un site doit être à la fois un réceptacle d’événements et un transmetteur d’opinions, une vitrine de tous les acteurs de la vie locale dans la gestion de leurs propres affaires.

Par une information de proximité il doit rapprocher autant que faire se peut les décideurs des administrés et servir de cadre à la programmation du développement économique, social et culturel local. Faire en sorte que les principes de liberté de proximité, de subsidiarité, de développement participatif, trouvent à travers le site en question, leur sens véritable.

ADN