Cridem

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19-08-2014

06:00

Interpellation de Tidiane Ba, le procureur de la République ne serait pas au courant

L’épilogue des deux cousins Tidiane et Djibril se poursuit sous un autre angle. Selon des sources proches du palais de justice, le procureur de la république n’aurait été au courant de cette cabale que par voie de presse, (voir les articles des 11 et 17/08/2014 de votre toile).

Une parodie de justice est entrain de condamner un citoyen après l’avoir acquitté faute de preuves à deux reprises. « Aussi !c’est sur un homme de serment que nous comptons » confie El hadji le frère de l’infortuné Tidiane qui nous a remis un manuscrit qui relate toute cette histoire.

« Tout à commencé en l’an 2.000, après le décès de la mère de Tidiane », qui n’était autre que la sœur du père de Djibril. Ce dernier « est venu demander à Tidiane de venir travailler pour lui, alors qu’il était réparateur de radios et téléviseurs, chez lui à Louga, au Sénégal ».

C’est ainsi que leur association s’est faite au grand bonheur du Djibril « qui a confié une boutique de pièces détachées dont il payait le loyer et un fonds de 400.000 ouguiyas » à son bienfaiteur. La baraka s’est rependue comme une toile d’araignée au point que Tidiane parvint toujours selon le manuscrit en possession de Cridem « à acheter un magasin, terminer la maison familiale et à faire un onéreux dépôt bancaire à son cousin ».

Mais ce serait en 2008 que les hostilités ont commencé poursuit le document, la mère de Djibril reprochait à ce dernier « d’avoir confié son entreprise à un cousin au détriment de son propre frère».

Le doute ne tarda pas à s’installer en celui qui n’avait même pas un seul terrain et qui est maintenant à l’abri du besoin, il fini par donner la gérance de l’entreprise à son propre frère « qui refusait tout ordre ou conseil venant de Tidiane », chargé désormais de fournir les bons de livraison de remplir des factures.

Tergiversations, tâtonnements et autres retournements de situation ne tardèrent à s’afficher de manière visible entre les cousins. Comme annoncé sur notre toile du 11août, « Tidiane a couru pendant trois jours derrière Djibril pour lui exposer le bilan de toutes les années de sa gestion de l’entreprise ». Mais il n’a pas voulu assister à cette « réunion d’adieu, mais son frère et ses deux parents étaient présents ». C’est tant mieux.

En domaine connu, Tidiane, la volonté en bandoulière après un bref séjour au Sénégal a retrouvé, le soutien de certains amis qui l’ont aidé à monter sa propre affaire. Comme annoncé dans nos précédents articles, Tidiane a pu satisfaire une demande socio-économique, mais aussi gagner l’estime de tous en surmontant bien des écueils comme ceux de son cousin en bisbille avec lui et qui s’efforce à vouloir tourner en dérision une justice sans pour autant dévoiler le caractère sournois de sa démarche.

Pourtant Djibril est un plaignant déjà averti par son père (avant l’avertissement du créateur). Il gagnerait de méditer sur ce que ce dernier lui aurait dit : « C’est ce jeune Tidiane qui t’a rendu riche alors que tu n’avais rien, si tu le trahis tu seras puni ».

Si en homme de Dieu le père ne cautionne la dérive de son fils, vivement que du côté de justice que le respect du serment, prenne le pas l’arbitraire, et si comme indiqué plus haut le procureur n’était au diapason de cette grande face, « sa décision est attendue et les responsabilités situées », souhaite la famille de Tidiane.

ADN

 


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