L'Aube - Combien de groupes armés, de sous groupes, de clans et/ou de réseaux opèrent actuellement au nord du Mali ? Nul ne sait. Cependant, Bamako assiste impuissant à l’ingérence manifeste de certains pays voisins dans les affaires intérieures du pays, s’ils ne sont pas à la base du pourrissement de la situation…

L’Algérie, c’est connu, contrôle plusieurs groupes de Kidal, dont les chefs sont entretenus financièrement.

Le Burkina Faso, ces dernières années, a également offert couvert et gîte à des chefs de la rébellion. Quant à la Mauritanie, elle héberge des dirigeants du MNLA et apporte son soutien financier et matériel à ce mouvement.

Aussi, un nouveau mouvement (arabe) vient d’être créé en Mauritanie. Sans doute avec l’accord et le soutien du régime de Nouakchott.

Les autorités maliennes, à cause d’un laxisme coupable, assistent à la dégradation de la situation dans le septentrion, à cause justement de cette ingérence de pays voisins qui, contrairement aux discours de bon voisinage qu’ils tiennent, jouent à mettre le feu chez nous.