Cridem

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07-09-2014

07:29

La mosquée pour véhiculer le message sur la fièvre Ebola

Une mosquée est certainement le lieu le plus indiqué pour véhiculer un message à l’endroit d’une population. C’est la trouvaille citoyenne du docteur Kane Amadou Moctar qui profitant de la grande prière du vendredi est largement revenu sur la fièvre hémorragique à virus Ebola face à un public nombreux et intéressé.

Le docteur Kane avant de rentrer dans le vif du sujet a fait un large tour sur plusieurs maladies qu’a connu la planète, de la peste en passant par le paludisme endémique depuis la nuit des temps, la tuberculose, le choléra, le Sida entre autres.

Il donnera un aperçu détaillé sur les maladies cibles du Programme Elargi de Vaccination –PEV-, qui est adopté par les structures médicales du pays à l’ensemble de la population. Il s’est focalisé sur la tuberculose bien connue en Mauritanie, son traitement long mais gratuit, pour enfin prendre une autre pathologie et non des moindres, le choléra.

Il a donné les signes de cette maladie « qu’une partie du pays a connu dans les années 80, avant de l’éradiquer », si le malade du choléra peut malgré ses pertes de selles et vomissements « tenir dix à quinze jours, le malade atteint par le virus Ebola, ne saurait tenir quatre à cinq jours » affirme-t-il.

A croire le docteur Kane, une fois l’individu atteint par cette fièvre d’un autre genre, ses chances d’en sortir vivant sont minimes, « vu sa capacité d’évolution en l’homme avec un déploiement généralisé qui se manifeste par des diarrhées et des vomissements sanguinolents. L’homme étant constitué de cinq litres de sang, au rythme dont il le perd avec la fièvre Ebola, ses chances de survie sont minimes d’où sa mort rapide » argue le médecin.

Le Dr Kane face à un public accroché à ses lèvres, fera savoir que ce mal ou la recherche médicale est demeurée impuissante, « la prévention est la seule règle ». Selon les annales de la recherche biomédicale, la fièvre hémorragique à virus Ebola proviendrait de la contamination de l’animal vers l’homme et de nos jours elle ne bénéficierait de vaccin.

La recherche en est encore à ses balbutiements face à Ebola qui jusqu’ici face à des vaccins en phase expérimentale et que l’Organisation Mondiale de la Santé s’est vue contraint à administrer à des patients faute de mieux.

«En entendant un cadeau qui vaudra pour toujours son pesant de grand bond dans la recherche scientifique, avec la trouvaille d’un vaccin », le Dr Kane a conclu par les causes qui favorisent la propagation de la pandémie, dont la promiscuité qui caracole en tête. Donc vigilance.

ADN





 


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