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18-09-2014

16:16

AFCF : Déclaration

AFCF - Depuis vingt-huit (28) jours Monsieur Khadim Ould Semane prisonnier salafiste entreprend une grève de la faim pour l’amélioration de ses conditions de détention et des soins qu’il a réclamer depuis sa prison secrète.

L’AFCF qui de tout temps ne cesse d’attirer l’attention des Représentants des Institutions Internationales et des autorités mauritaniennes au plus haut niveau sur les conditions de vie en milieu carcérale, surtout pour celles des quatorze (14) Salafistes condamnés à mort et détenus dans les prisons à l’intérieur du pays, vient encore tirer sur la sonnette d’alarme.

En effet pour éviter ce qui s’est produit avec le cas de Monsieur Maarouf Ould Haiba dans les mêmes conditions et pour qui l’AFCF n’a cessé d’attirer l’attention à travers plusieurs déclarions l’opinion publique nationale et internationale dont le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui semble-t-il ont fait la sourde oreille jusqu’à ce que sa mort s’en est suivi.

Aujourd’hui Monsieur Khadim Ould Semane jusque-là détenu secrètement à l’intérieur du pays se retrouve exactement dans la même situation.

L’AFCF exhorte le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, les Institutions Internationales basés en Mauritanie ainsi que les autorités mauritaniennes à prendre sans délais les dispositions utiles avant qu'il n’arrive à Monsieur Khadim Ould Semane ce qui est arrivé à son compagnon Maarouf Ould Haiba.

L’AFCF demande à faire pression sur l’autorité mauritanienne pour l amélioration des conditions de vie des détenus et dénonce avec vigueur le silence complice des autorités dans cette histoire de « mort lente » surtout des détenus salafistes dans les geôles de la Mauritanie.

L’AFCF attire l’attention sur le fait que la personne humaine quelque soit son crime, reste toujours en Droit d’être soignée, entretenue et protégée. Elle a des droits qu'’il faut à tout prix respecter et l’Etat qui est le garant du respect de ces Droits selon ses engagements à travers les instruments juridiques internationaux et sous régionaux qu'il a ratifiés (la Convention internationale sur les droits civiques et politiques) ou encore le respect des valeurs de la République Islamique de la Mauritanie doit agir et vite.

Il n’est pas acceptable que ses jeunes salafistes pères de famille meurent dans des conditions obscures et en dehors de tout respect des normes internationales d’incarcération en vigueur. L’AFCF demande une intervention rapide du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et des Institutions Internationales auprès des autorités mauritaniennes pendant qu'il est encore temps.

L’AFCF réclame avec toutes ses forces que tous les détenus dans toutes les prisons mauritaniennes soient mis dans des conditions de détention requises pour une personne qui a des droits et des devoirs.

La Présidente



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