Cridem

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23-09-2014

20:48

De l'origine de l'humanité à nos jours

Aujourd’hui, grâce à la science on sait de façon sûre que l’humanité a pris naissance en Afrique sous la latitude du Kenya, dans cette région à cheval entre l’Ethiopie, le Kenya et la Tanzanie et qui se prolonge sur un axe Nord-Sud jusqu’en Afrique du Sud et l’Afrique est incontestablement le berceau de l’humanité.

« Une humanité qui est née dans cette latitude n’aurait pas pu survivre, si elle n’était pas pigmentée noire dés son apparition » soutient feu le professeur Cheikh Anta Diop, de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire –IFAN- dans une vidéo conférence dont CRIDEM a une copie.

Selon cet égyptologue émérite, « la nature ne crée rien au hasard ». C’est ainsi que dame nature a protégé cette humanité née sous l’équateur par un écran de mélanine.

Ce qui fait que les premiers hommes étaient nécessairement noirs tant qu’ils n’étaient pas sortit de l’Afrique. Ce n’est qu’après l’avoir fait qu’il va changer d’aspect suivant les régions géographiques et que les autres races vont apparaitre, c’est premiers hommes comprenaient six spécimens dont celui que nous sommes.

Jusque dans l’état actuel des recherches, il est prouvé que les trois premiers n’ont pas atteint un niveau d’expansion leur permettant de sortir du continent africain contrairement aux trois autres qui sont sortis de l’Afrique. Selon toujours Cheikh Anta Diop, le quatrième et le cinquième « ont disparus ».

Le crane du cinquième que montre la vidéo se distingue par des yeux sur orbite avec une absence presque de front, il n’avait pas de lobe antérieur à la différence de l’homo sapience, « il n’a jamais pu sublimer la nature pour créer une œuvre d’art » souligne le savant sénégalais, décédé le 7 février 1986 à l’âge de 63 ans non pas sans avoir prouvé à la face du monde que l’Afrique est le berceau de l’humanité à travers une œuvre littéraire et scientifique d’une haute facture.

C’est le crane de ce cinquième homme de notre humanité, découvert pourtant après la disparition de l’auteur de « Nations Nègres et Culture » dans le désert Tchadien appelé « Dumaï » qui est venu encore étayer les thèses du professeur Diop après la découverte de Lucie à Oldoway en Afrique du Sud.

C’est donc l’homme de Grimaldi qui entre en Europe il y a plus 50 mille ans, il va survivre par adaptation dans un climat de l’extrême froid de la dernière glaciation qui a duré 100 mille ans. C’est lui qui donnera naissance à l’homme de Cro-Magnon, un leucoderme. « Même s’ils ne le reconnaissent pas avec autant d’honnêteté, les scientifiques acceptent la thèse que le blanc est sorti du noir par adaptation ».

L’humanité en sortant de l’Afrique et en s’adaptant aux différents climats de la terre a donné naissance aux différentes races. Si l’homme n’était sorti du continent berceau de son humanité, il n’y aurait pas de différenciation, l’humanité serait homogène et noire car le reste du monde ne serait habité.

C’est un négroïde qui a donné naissance aux races les tests ADN (Acide Désoxyribo Nucléique) qui constitue la molécule support de l’information génétique l’ont prouvé. Ne pas confondre ce sigle avec les noms et prénom de votre serviteur.

La race est une notion géographique. Pourquoi n’était-il pas possible que l’homme naisse ailleurs qu’en Afrique ? Les théories des paléontologues s’affrontent sur le cas, ceux qui sont partisans du mono-génétisme, que l’homme serait d’une même espèce, celle du polycentrisme qui voudrait que par plusieurs évolutions l’homme ait vécu à tous les coins du globe.

Cheikh Anta Diop ne s’est pas contenté de prouver que l’homme est parti d’Afrique mais que c’est cette même Afrique qui a civilisé le monde des millénaires avant la Grèce et Rome à travers l’Egypte. Une Egypte nègre à l’image des fresques représentants les races sur tombeau de Ramsès II.

Ainsi, la pensée religieuse serait partie de l’Afrique, c’est un pharaon qui a dit que Dieu est un et qu’on ne doit pas le représenter par une image, à une époque bien avant Moise et la bible de Jésus. Ce pharaon Iknadon avait six filles avec la reine Néfertari.

Jusque sous la 18eme dynastie, la civilisation égyptienne va jouer en Afrique, le même rôle joué des siècles après par la Grèce en occident. Cheikh Anta, estimait que pour recréer un corps de science humaine et mieux connaitre la place centrale de l’Afrique à l’échelle du monde, il faut nous faut repartir de l’Egypte pour réconcilier les civilisations africaines avec l’histoire.

Il nous faut certes apprendre l’histoire des autres, mais connaissons-nous d’abord, parce quand un peuple perd sa mémoire historique il devient fragile. La conscience historique permet à un peuple de devenir fort et nous devons la vivifier souligne le professeur qui dit que, « la plénitude culturelle doit faciliter la fraternité des races ».

ADN







 


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