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09-10-2014

20:45

L'artiste Amy Sow présente à l'exposition les "15 femmes africaines en création"

Rapide Info - L’événement a débuté, mercredi soir à l'espace d'art « Actua » à Casablanca, en présence de nombreux hommes de lettres, du monde de l'art et de la culture, indique lemag.ma.

L’exposition, organisée par la Fondation Attijariwafa bank en partenariat avec la Biennale Internationale de Casablanca, se veut être un lieu de dialogue et de rencontre, et ambitionne de mettre à l'honneur quinze artistes venues spécialement des pays africains et de la diaspora :

Najia Mehadji, Khadija Tnana, Ahlam Lemseffer, Malika Agueznay et Dalila Alaoui (Maroc), Ingrid Mwangi (Allemagne/Kenya), Amy Sow (Mauritanie), Patrizia Maïmouna Guerresi (Sénégal), Ayana Jackson (USA/Ghana), Mouna Karray (Tunisie), Michèle Magema (République Démocratique du Congo), Peju Alatise (Lagos), Hélène Amouzou (Togo), Lién Botha (Afrique du Sud) et Pélagie Gbaguidi (Bénin).

Issues de trois générations successives, indique-t-on, les artistes invitées se sont rencontrées, au cours de l'année, à la résidence d'artistes "Ifitry" dans la région d'Essaouira, pour créer, échanger ou encore se rapprocher.

L’exposition se poursuit jusqu'au 31 décembre prochain et donne à voir des installations et des performances retranscrites en photographie, vidéo ou dessin. Elle présente également des œuvres proposées dans des formats variables, des sculptures sur bois, de l'acrylique sur toile, de la craie à l'huile sur toile, de la technique mixte sur papier, sur bois ou encore sur textile.

Le confrère de Rimartculture écrivait en 2011 à propos de l'artiste à l'occasion de l'une de ses expo à l'IFM : "en peintures comme en sculptures, Amy Sow se déchaîne. Au premier coup d'oeil, on tombe amoureux de ces petites créatures, sourdes et aveugles, sans gueule et pataudes. On nourrit une inlassable passion pour ses sculptures faites de bois, de calebasse, de cordes, de tissus, de l'herbe sèche, de fil de fer, de peinture à huile pour leur donner plus d'éclat.

On découvre une femme enceinte, une femme portant sur sa tête un fagot de bois mort, une femme en train de balayer, une femme portant une calebasse sans doute revenant d'une borne fontaine...Pour la première fois, Amy Sow sort de l'ordinaire, en offrant une collection où l'on découvre majestueusement la femme africaine dans toute sa splendeur comme on ne l'avait jamais vue en Mauritanie.

Dans ses sculptures, modernité et tradition s'y mêlent pour donner naissance à un art à cheval entre révolution sculpturale et fascination. Aussi, Amy Sow nous propulse dans l'univers d'un début de révolution artistique encore balbutiante".




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