Cridem

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20-10-2014

10:56

Festival de poésie "Paroles d’écrits" 2014 : Tahra Mint Hembara en concert à l’IFM [Vidéo & Photo Reportage]

Le public est sorti heureux du spectacle de Tahra Mint Hembara qui était en concert, ce jeudi 16 octobre, à l’Institut Français de Mauritanie, en ce deuxième soir de la deuxième édition du Festival de poésie "Paroles d’écrits" 2014, initiée par Manuel Bengoéchéa.

Quand Tahra Mint Hembara monte sur la scène, il y’a trois sortes de spectateurs : ceux qui viennent écouter sa belle et chaude voix, ceux qui viennent tendre l’oreille aux retentissements de son ardine et ceux qui sont là pour les deux.

Avec Tahra Mint Hembara, un ardine et un Tbal suffisent pour tenir en haleine un public. "J’aime sa voix. Ses chansons sont magnifiques, sublimes", témoigne un admirateur.

Entourée de deux musiciens (percussionnistes), Tahra Mint Hembara, toute pétillante sur la scène, passe d’une chanson à l’autre, les doigts pétrifiant les cordes de son ardine, avec toujours la même profondeur musicale dans les textes colorés de sentiment, d’amour et de tendresse, aux timbres nostalgiques.

Tahra Mint Hembara est l’une des rares chanteuses mauritaniennes qui savent chanter et jouer en même temps l’ardine. Son ardine avait été surnommé par feu Seymali Hemed Vall "Lebrih" qui veut dire l’inimitable, en hassanya. Ce n’est pas par hasard qu’elle ait décroché le suprême titre de "la virtuose de l’ardine".

Sur scène, lorsqu’elle joue, elle se confond avec son ardine, s’efface derrière elle pour n’être qu’une seule osmose, comme en témoignent ses duos avec les poètes Amadou Lamine Sall (Sénégal), Moha Souag (Maroc), Maro Diagana, femme poète soninké, Alassane Sarr (poular), Aboubakrine El Mamy (arabe) et Ciré Camara (français).

Des moments intenses qui font surgir l’immense talent d’adaptation artistique de Tahra Mint Hembara.

Le concert va durer un tour d’horloge. On n’a pas senti le temps passer. Avec Tahra Mint Hembara, le défi est toujours relevé, et le public, conquis, à l’arrivée. Un résultat qui a fait oublier la "galère" en début de soirée lorsque l’une des cordes du milieu de son ardine lâcha.

Texte & Photos : Babacar Baye Ndiaye



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