Cridem

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29-10-2014

23:30

Tirer les leçons de l’échec à l’UIT

Eveil Hebdo - Après l’ASECNA, il y’a quelques années, la Mauritanie vient d’essuyer un échec suite à l’élection du Vice Secrétaire Général de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).

Soutenue par le Président de la République, et coordonnée par le Ministère de Affaires Etrangères, et d’autres départements, une campagne avait débuté le 12 mai dernier à Genève en Suisse par une belle réception haut en couleur, pour officialiser la candidature de notre pays. Malheureusement au terme d’une longue procédure de vote, notre pays à été recalé.

Pourquoi cet échec ? Pourtant le pouvoir mauritanien n’a pas lésiné sur les moyens, en dépensant des sommes importantes, en mobilisant certains segments de notre société, et surtout en mettant en branle sa diplomatie. Dés lors, il urge de tirer les leçons de ce revers, car la déception est grande dans les milieux des cadres, intellectuels et patriotes mauritaniens.

En fait, que fait notre diplomatie, quelle rôle joue-t-elle ? Elle, qui devrait constituer l’épine dorsale sur laquelle on devrait s’appuyer pour toutes nos actions à l’extérieur, précisément sur le plan international. Simplement, elle donne l’impression d’être inefficace, inopérante et quelquefois déconcertante, manquant souvent d’initiative.

Même si au cours de cette campagne, on a mis en exergue, le rôle du Président de la Mauritanie, Président de l’Union Africaine, et « son succès au Mali » où il a réussi à arracher un cessez le feu! On est tenté de poser la question et après suite à notre déconvenue à l’UIT….

En outre, il est utile et fondamental que dorénavant notre pays présente des candidatures pour la Mauritanie, et non un postulant qui a seulement la grâce et le soutien du prince. C’est dire qu’il faut jauger, apprécier la compétence, l’expérience, avec le cursus nécessaire au poste que l’on convoite.

Mieux, on pourrait également associer des personnalités de l’opposition pour le soutien à une candidature à des postes à l’échelon international, car, ici, ce qu’il faut mettre en avant, c’est d’abord l’intérêt de la Mauritanie.

Ainsi « s’il y’a succès, c’est pour nous tous ; s’il y’a échec, c’est pour nous tous » selon la formule simpliste, peut être caricaturale, mais pleine de sens d’une dame de la société civile.

AO



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