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05-11-2014

16:16

Cultures Métisses 2014 : En ouverture, Baye Fall, Mohamed Séyid et Mohamed Taleb à l’Institut Français de Mauritanie [Vidéo & PhotoReportage]

S’il y’a un évènement qui a fait de la diversité sa marque de fabrique, c’est bien Cultures Métisses. Une idée que défend depuis 4 ans, Lamine Kane, son initiateur, à travers sa pépinière, Nouakchott Music Action, nichée à l’Institut Français de Mauritanie, premier partenaire de cet évènement musical qui pour vocation de créer une "identité musicale" mauritanienne.

Le 30 octobre, à l’Institut Français de Mauritanie (IFM), Mohamed Taleb, Baye Fall et Mohamed Séyid ouvraient la deuxième édition de Cultures Métisses. Anonymes, parents et amis étaient là pour écouter leur musique, "fruit de quatre ans de formation à la pratique musicale", comme l’explique Lamine Kane, avant leur première sensation sur la scène.

"Ces jeunes que vous vous voyez-là, sur la scène, sont arrivés à Nouakchott Music Action, sans bagage musical, avec un niveau zéro, rappelle-t-il. Aujourd’hui, ils savent jouer, composer, écrire des chansons. Ils vont partir et reprendra d’autres jeunes. Pendant 4 ans encore, on va faire un autre travail pour justement arriver encore à ce résultat-là. Aujourd’hui, on peut dire que nous avons réussi notre mission".

Cette mission a pu également se concrétiser grâce aux musiciens de Walfadjiri et des intervenants externes, comme Babi Sarr, fondateur du Conservatoire International de Musique et des Arts de Nouakchott (CIMAN) et de Kalz, guitariste de la chanteuse Thiédel Mbaye.

"Notre objectif, au départ, c’était qu’on arrive à répondre aux besoins des chanteurs mauritaniens en termes d’instrumentistes. Ces jeunes peuvent accompagner aujourd’hui n’importe quel chanteur", confie Lamine Kane.

Sur scène, les premières notes musicales retentissaient déjà avec Mohamed Taleb, dont la première chanson met en exergue la diversité culturelle de la Mauritanie. Puis, Mohamed O. Séyid et Baye Fall, dont on retiendra son époustouflant duo avec la jeune Tahra Mint Hembara (à ne pas confondre avec Tahra Mint Hembara, la Reine de l’Ardine, Ndlr), vont se succéder sur la scène, donnant un show plein de cadence et de vie.

La deuxième édition de Cultures Métisses était soutenue par l’Institut Français de Mauritanie (IFM), le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France en Mauritanie, de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Mauritanie, de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) et le Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Babacar Baye Ndiaye



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