Cridem

Lancer l'impression
25-11-2014

11:12

Société: Journée internationale de la violence faite aux femmes.

C’est aujourd’hui 25 novembre 2014 que l’on célèbre la journée internationale de la violence faite aux femmes, une recommandation des nations unies à leur endroit. De part le monde, des femmes ont porté haut le flambeau de la lutte de leur droit à une parité dont la portée assez large pour le développement global du plein potentiel de la gent féminine est toujours attendu.

En Afrique en général, et en Mauritanie en particulier, nous sommes très loin du bon compte à l’heure de la parité, même si le mauritanien a à son actif la « galanterie » à l’endroit de la femme. C’est en effet, l’un des rares pays de la sous région où la femme est choyée, adulée, couvée au point qu’elle semble être le cœur et l’âme de son conjoint.

Ce respect à sa dignité humaine et à ses droits, c’est à elle de se l’approprier, c’est un test grandeur nature pour toutes celles qui se considèrent à tort ou à raison comme de premières dames.

De côté de nos politiques, y a-t-il une volonté réelle de promouvoir la gent féminine, en dehors du clin d’œil à sa valeur électorale ? L’élection présidentielle passée qui a vu la participation d’une femme qui n’a récolté que des miettes a montré que nous ne sommes pas aussi généreux que prévu à l’égard de nos braves dames, du moins en politique.

C’est une forme de violence surtout dans un pays ou les femmes constituent 52% de la population. Une violence qui est censée s’appliquer aux fonctions électives ainsi qu’aux postes de direction de certaines sociétés entièrement ou partiellement nationales.

La parité absolue pour la femme mauritanienne n’est pas pour demain, du côté de l’attelage gouvernemental, celles qui s’attendaient à un signal fort de sa part avec leur entrée, ont dû prendre leur mal en patience, sans être misogyne, loin s’en faut, Aziz ne semble pas encore tout à fait disposé à réserver une grande part à ces bonnes dames.

D’abord, elles sont « que » quatre face aux hommes en conseil des ministres. Loin d’être un manque de considération de la part du président, il y a des femmes qui trônent à la tête de certaines structures importantes, à l’image de la Communauté Urbaine de Nouakchott –CUN- où à la Commission Nationale des Droits de l’Homme et dans d’autres structures médicales.

En cette journée internationale sur la violence faite aux femmes, la Mauritanie se doit de renforcer l’engagement et les actions aux niveaux national et local en conformité avec les dispositions internationales à cet effet.

Du fait de certaines pesanteurs sociales, il nous faut braver certains tabous à l’image de violence sexuelle, les mutilations génitales féminines, et les crimes dits « d’honneur ». On tue de nos jours trop d’enfants dans le pays. Qui est à l’origine de cette pire forme de violence ?

ADN

 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org