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Classement mondial de la liberté de la presse 2014 : La Mauritanie grimpe de 7 points
Rapide Info - La Mauritanie occupe le rang 60 dans le classement mondial de la liberté de la presse 2014 de Reporters Sans Frontières (RSF). Notre pays a consolidé sa domination du monde arabe en matière de la liberté de presse, grimpant de 7 points talonnant de près le Japon, qui a régressé de 6 points.
Dans ce nouveau classement, le Sénégal, présenté comme la démocratie par excellence du continent africain occupe le rang 62. Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie sont respectivement classés 136, 121 et 133.
L’édition 2014 du « Classement mondial de la liberté de la presse » révèle l’impact négatif des conflits sur la liberté de l’information et ses acteurs. Le rang d’un certain nombre de pays est également affecté par une interprétation trop large et abusive du concept de la protection de la sécurité nationale, aux dépens du droit d’informer et d’être informé.
Cette dernière tendance constitue une menace croissante au niveau global, dangereuse pour la liberté de l’information jusqu’au cœur des « États de droit ».
La Finlande conserve son rang de meilleur élève, en occupant pour la quatrième année consécutive la première place du classement. Elle est talonnée, comme dans la dernière édition, par les Pays Bas et la Norvège.
À l’extrême opposé, en queue de classement, le « trio infernal » réunit à nouveau le Turkménistan, la Corée du Nord et l’Érythrée, des pays où la liberté de la presse est tout simplement inexistante. Malgré les quelques rares turbulences qui ont pu les traverser en 2013, ces pays continuent de représenter des trous noirs de l’information et de véritables enfers pour les journalistes.
Le classement est établi cette année sur 180 pays contre 179 dans l’édition précédente. Nouvel entrant, le Bélize se situe d’emblée à une place enviable (29e). Les cas de violences envers les journalistes y sont rares.
Quelques bémols cependant : des procédures pour « diffamation » assorties de lourdes demandes en réparation, des exceptions relatives à la sécurité nationale nuisibles à la bonne application de la loi sur l’accès à l’information publique (Freedom of Information Act), et une gestion des fréquences par le gouvernement parfois inéquitable.
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