Mauriweb - Le Gouvernement algérien a officiellement annoncé son rejet catégorique de toute intervention en Libye, après l'appel lancé depuis Nouakchott par le Groupe du G5 innvitant vendredi les Nations-Unies à intervenir dans ce pays, en accord avec l'Union africaine, pour "neutraliser les groupes armés" qui déstabilisent le pays et la région entière.

L'objection algérienne à l'appel du G5 composé du Tchad, du Mali, du Niger, de la Mauritanie et du Burkina Faso l (G5 Sahel), exprimmée par le ministre en charge du Maghreb Arabe, Messahel, est en contradiction avec la déclaration finale du G5 réclamant la mise en place "d'une force internationale pour neutraliser les groupes armés, aider à la réconciliation nationale et mettre en place des institutions démocratiques stables" en Libye.

Pour l'Algérie une telle intervention constituerait une "ingérence dans les affaires intérieures" de ce pays. L'Algérie que "libyens devraient trouver seuls des solutions" à la crise dans leur pays.

Depuis la chute de Mouammar Ghaddafi, suite à une intervention occidentale, la Libye est le théâtre d'une guerre civile où les groupes présumés terroristes ont pu mettre un pied et menacent par le trafic des armes la stabilité dans toute la sous-région sahélienne.