Cridem

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30-12-2014

23:00

Vitres masquées et crimes urbains ?

Le Rénovateur Quotidien - Nouakchott est devenue l’une des villes les plus dangereuses de la sous-région. Comparée à la quasi-totalité des capitales africaines, elle est infime en termes de populations. Nouakchott est en passe de ravir la place à de grands centres urbains comme Dakar, Lagos etc… tant les agressions de toutes sortes y sont perpétrées par des bandes armées qui agissent librement presque en toute impunité.

Le temps d’un séjour en prison pendant un court temps avant de retrouver le chemin de la délinquance. Ce qui est irréaliste et semble relever de la science fiction, ce sont les modes opératoires des criminels qui ne se contentent pas seulement de tuer mais de crever les yeux des victimes, de charcuter les membres en maints endroits et maintenant de recourir aux feu pour faire disparaitre toutes les traces du criminels.

Ce fut le cas pour Penda Sogue, ou encore la petite Khadi Touré dont les corps ont été déchiquetés par leurs bourreaux. Actuellement Nouakchott est de nouveau bouleversé par la mort par viol et brulures de l’adolescente Zeyneb tuée à Arafat par une bande de criminels dont l’arrestation n’a pas encore livré tous les éléments du puzzle.

Dans ces genres d’affaires criminelles, la police doit approfondir les enquêtes pour remonter jusqu’au bout des réseaux mafieux afin de réussir à les démanteler. Si les facteurs qui facilitent la prolifération des crimes sont nombreux il y a lieu d’engager une lutte soutenue contre les conducteurs à bord de voitures fumées. La plupart des cas signalés sont commis par des usagers de voitures à vitres teintées en noir.

Les ateliers de teinte de vitres ne désemplissent pas de clients venus mettre des autocollants noirs sur tous les endroits vitrés des véhicules. Pour quels motifs ? Le plus souvent ce sont des jeunes tentés par les sorties carnavalesques et autres cavalcades mal intentionnées qui forment la clientèle de ces garages de masques de vitres.

Le GGSR a du mal à lutter contre ces pratiques très courantes dans le pays notamment à Nouakchott et Nouadhibou. Il revient à la gendarmerie de démanteler les ateliers spécialisées dans ces genres pratiques à dessein crapuleux qui favorisent la criminalité urbaine. Les patrouilles nocturnes de la garde sont plus des opérations de racket des conducteurs qu’une prévention contre les crimes.

Il faut agir et rapidement pour mettre fin à ces cauchemars qui ne font que se répéter au grand dam des paisibles citoyens.



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