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04-01-2015

22:45

Biram Dah Abeid et Ivana Dama Diarra, chronique d’une croisade raciste contre la Mauritanie

Mohamedou Sall - L’analyse du phénomène de la montée du mouvement extrémiste IRA, présidé par Biram, qui vient de se faire octroyer le prix des droits de l’homme par l’ambassadeur de Serbie et l’ambassadeur d’Israël aux Nations Unies à New York, nous montre un parcours atypique et déroutant :

militant du PRDS sous les années de braise de Taya, farouche défenseur des thèses d’exclusion des négro- africains en 1986 et 1989, il quitte la faculté de droits pour des problèmes de santé psychiatrique en 1993, intègre le tribunal de Nouadhibou en tant que greffier au tribunal, a des démêlés avec la justice pour malversation financière (dettes non payées, chèques sans provision), puis rejoint la mouvance de Zein Ould Zeidane dont il devient le porte- parole aux présidentielles de 2007.

Nommé Premier Ministre, Zein Ould Zeidane nomme Biram Dah Abeid à la Commission Nationale des droits de l’Homme en tant que conseiller, malgré son manque de qualification. Sa rencontre avec les milieux des droits de l'homme, transforme sa vie : les théories sur les maures qualifiés d’esclavagistes, sur les rapports historiques entre Beydanes et Harratines, replongent Biram au cœur d’un combat imaginaire, dont il devient le chantre….

Biram se saisit du filon et commence à recevoir toutes les plaintes des Haratines ayant des problèmes : litiges fonciers, travailleurs domestiques, conflits sociaux, victimes des litiges familiaux, violences conjugales.…

Biram, remercié par la CNDH pour activisme contraire à son mandat consultatif, fonde en 2010, son mouvement extrémiste IRA, et fait une rencontre, avec une jeune italienne, Ivana Dama, originaire de Naples, experte en coopération décentralisée et droits de l’Homme, qui va changer sa vie; Ivana a la particularité de travailler avec Amnesty International Italie, et devient le coach et le manager de Biram, qui rencontre les militants du parti radical italien, et transmet allégrement ses rapports diffamatoires sur le prétendu esclavage en Mauritanie;

Boosté par le lobby juif, qui publie ses pamphlets contre l’Islam dans leurs sites, dont jssnews, Biram, propulsé en leader de la cause des harratines dont il utilise la misère pour asseoir une réputation surfaite. Il fonde un parti raciste RAG, et inaugure un nouveau mélange de genre inédit : politicien et militant des droits de l’Homme. La République Islamique de Mauritanie, connue pour son hospitalité et son équilibre ethnique fondé sur le respect, devient ainsi la cible d’Ivana et de Biram qui la transforment en "pays esclavagiste, violant les droits de l’Homme, spoliant les terres des harratines".

Les Beydanes sont désormais qualifiés de "négriers et de pires esclavagistes du monde, reliques de l’Histoire de ce déni de l’humanité de l’autre". Ivana Diana contacte l’expert en pratique de l’esclavage moderne, M. Kevin Bales, qui présente Biram à la communauté internationale comme étant victime de l’esclavage et qualifie la Mauritanie comme ayant la proportion d’esclaves la plus haute du monde, estimée à 20 % de la population totale.

Ce sombre tableau sera relayé par Anti Slavery, Amnesty International, les organisations juives en Europe et aux Etats Unis, en Scandinavie, au Danemark….Biram, placé sous l’orbite de la notoriété grâce à ce combat contre l’esclavage qu’il a inventé de toutes pièces, accumule désormais les prix et se fait inviter comme conférencier : toutes les tribunes lui seront ouvertes après qu’il ait brulé les livres du rite malékite.

Surfant sur cette vague, Biram diffame la Mauritanie, insulte les maures, avec un racisme non voilé et réussit le tour de force en obtenant le prix des Nations Unis le 10 décembre 2013, sous l’impulsion de l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unis à New York . Désormais, Biram le violent s’est offert une mue en gourou, encadré par une milice de jeunes désœuvrés.

Son dossier de candidature a été transmis au jury par l’ONG internationale "La Société des peuples opprimés" dont le siège est en Allemagne.

Aujourd’hui, Biram et Ivana sont décidés à détruire l’image de la Mauritanie et cristallisent tous les mouvements extrémistes dont "Touche pas à ma Nationalité" de Wane Biram ( TPN), une partie de FLAM, FLERE, certains militants de AJD /MR et du RFD ainsi que la mouvance du "Manifeste des droits civils et politiques des harratines".

L’obsession du pouvoir a donc poussé ce greffier indélicat, à plonger dans les caniveaux de l’immoralité, du racisme, de la discrimination et de la manipulation éhontée. Le phénomène Biram constitue une menace à la paix sociale et institutionnalise le mensonge et en définitive une invite à la haine de l’Islam.

Mohamedou Sall



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