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Fonds d’aide publique à la presse :La consécration !
L'Authentique - L’Authentique a été classée première sur la liste des 52 organes de presse nationaux retenus par la Commission chargée du Fonds d’aide publique à la presse 2014. Laquelle a dit avoir appliqué dans toute sa rigueur, la loi édictée en la circonstance, fondant ses critères de sélection et de classement sur des normes claires, acceptées par l’ensemble des acteurs privés et des institutions publiques chargées du secteur de la communication.
C’est là, une véritable consécration pour notre journal, particulièrement quand on sait qu’en 2013, cette commission - alors composée d’autres membres- avait reconnu ces mérites pour lui attribuer cette même place.
Nous avons apprécié cette distinction qui nous met en confiance et nous indique que nous sommes sur la bonne voie. Quotidien d’informations et d’analyses, L’Authentique se définit d’abord et avant tout, comme une véritable institution de presse, avec une administration performante et une équipe rédactionnelle professionnelle.
Ayant atteint le chiffre emblématique de 2000 exemplaires - un record du genre- en avril dernier, L’Authentique doit sa réussite à la constance et au sérieux de son équipe, puis, à la clarté de sa ligne éditoriale qui se résume en un mot : le refus. Le refus de l’injustice et de la marginalisation. Le refus de l’exploitation de l’homme par l’homme ; le refus du clientélisme, de la ségrégation et des dérives de tout ordre.
Depuis sa création en 1999, L’Authentique n’a jamais cessé de crier contre l’appauvrissement structuré et contrôlé du peuple pour étouffer ses aspirations à la liberté, à l’égalité et au droit d’être respecté, écouté et pris en compte. L’Authentique ne s’est jamais privé d’écrire, dans des termes crus et parfois provocateurs contre la réalité combien triste et amère des damnés de ce pays. Ce journal qui se veut un pied de nez contre les puissants et les forts, puise ses thématiques de la réalité, au jour le jour. Loin des discours creux et des promesses imbéciles. Loin aussi des contraintes classiques qui étouffent l’expression en Mauritanie.
Avec cette nouvelle reconnaissance, nous sommes certes sur un nuage. Pour autant, nous ne baisserons pas les bras, persuadés que la Mauritanie ne mérite par son sort et que, si on laissait les choses se poursuivre, on n’aura pas mérité ce pays, ni l’indépendance et encore moins la patrie.
La rédaction