Cridem

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22-02-2015

07:12

Coulée d’ivrognerie dans les allées de la justice

Abou Cissé - Pas moins de deux ivrognes pris en flagrant délit ont été déferrés la semaine passée au Parquet de la République. Le juge du 6ème cabinet n’a pas hésité à les envoyer cuver leur alcool en prison.

Le premier est un commerçant Mauritanien du nom d’Alassane Sarr. Sa seule faiblesse, son amour pour la bouteille. Alassane ne peut imaginer descendre et rejoindre sa maison sans avoir siroté. Ce jour-là, il avait trop bu et marchait péniblement. D’habitude pourtant, il emprunte un taxi.

Mais ce jour-là, il avait décidé de défier la pesanteur. Mal lui en prit, car il tombera comme un sac de pomme de terre à quelques pas du Commissariat de Sebkha 3, devant un groupe de policiers qui discutaient. Ces derniers regardaient médusés l’homme qui venait de s’écrouler. Ils se précipitèrent vers lui.

Alassane puait l’alcool à cent mètres et tenait des propos incohérents aux policiers qui l’envoyèrent poursuivre ses songes dans la cellule. Il sera rejoint quelques minutes plus tard par un mécanicien Ivoirien du nom de Youssouf Sangho. Ce dernier était ivre au moment où au volant d’une voiture qu’il conduisait, il tamponna une autre voiture garée devant son garage à Basra.

Tous les deux furent déferrés au Parquet de la République. Le mécanicien sera rejoint par son apprenti qui ne put retenir ses larmes lorsqu’il vit son patron fourguer dans le véhicule pénitencier. Direction : La prison de Dar Naïm. Alassane regrette ses actions mais c’était trop tard.

Abou Cissé



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