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25-03-2015

21:15

Lutte contre le terrorisme global : Un front de 30 pays à Alger

L'Expression - Boko Haram, Aqmi, Daesh ou encore les Shebab, ces groupes armés structurés activant sur le grand continent et dans la région du Sahel, mobilisent une trentaine de pays pour mettre un terme à leur expansion.

Les travaux de l'assemblée plénière du groupe de travail sur le renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel se sont ouverts hier à Alger, avec la participation de près d'une trentaine de pays et d'organismes internationaux, parmi eux plusieurs pays européens, comme la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Russie, mais aussi des pays africains comme le Mali, le Maroc, l'Egypte l'Afrique du Sud ou encore des Amériques: comme le Canada qui copréside ce forum avec l'Algérie, les Etats-Unis, ou encore la Colombie.

Inscrite dans le cadre des activités du Forum mondial de lutte antiterroriste (Fgct), lancé en 2011, la rencontre se penchera, durant deux jours de travaux à huis clos, sur «l'évaluation de la situation sécuritaire dans le Sahel et l'examen des pistes de collaboration dans le cadre de ce Forum».

Les participants à la réunion, troisième du genre, coprésidée par l'Algérie et le Canada, examineront également les questions inhérentes à la lutte contre le financement du terrorisme et l'assèchement de ses sources de financement.

S'exprimant à l'ouverture des travaux, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a indiqué que la réunion d'Alger «participe de la réponse globale que nous nous devons de donner à la menace terroriste». «La menace terroriste n'a pas faibli... A l'échelle globale, les groupes terroristes se multiplient», a alerté M.Messahel, affirmant que les groupes terroristes gagnent de nouveaux espaces et occupent maintenant des territoires».

Après avoir rappelé que chaque pays est aujourd'hui «un théâtre et une cible potentielle» de la menace terroriste et des actes criminels et qu'aucun n'est à l'abri des visées de groupes terroristes», le ministre a rappelé les «terribles» drames qui viennent d'endeuiller les peuples yéménite et tunisien, et qui illustrent «les crimes dont ces groupes sont capables».

«L'Algérie est convaincue qu'il n'y a pas d'alternative à la conjonction des efforts et des moyens de toute la communauté internationale pour contenir et défaire la menace terroriste», a-t-il également soutenu.

Le Fgct se compose d'un comité de coordination ainsi que de six groupes de travail. Il traite notamment des thématiques relatives à la «justice pénale et Etat de droit dans la lutte contre le terrorisme», «lutte contre l'extrémisme violent, détention et réintégration des combattants terroristes étrangers» et comprend deux groupes de travail, l'un chargé de la région du Sahel et l'autre de la Corne de l'Afrique.

Dans son allocution à l'ouverture des travaux du groupe de travail sur le renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a encore réaffirmé que l'Algérie demeure convaincue qu'il n'y a pas d'alternative à la conjonction des efforts et des moyens de toute la communauté internationale pour contenir et défaire la menace terroriste.

«Les terribles drames qui viennent d'endeuiller les peuples tunisien et yéménite frères illustrent les crimes dont ces groupes sont capables», a-t-il dit. M. Messahel a ajouté que l'Algérie a constamment entretenu des programmes de développement avec ses voisins du Sud, particulièrement le Mali, le Niger et la Mauritanie, couvrant un large éventail de secteurs d'activités.



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