Alakhbar - L’humoriste chroniqueur sur RFI, Mamane, a estimé que les chefs d’Etats du Gondwana laissent aux services de coopération française le soin de s’occuper de la Culture dans leur pays et passent leur temps à acheter des armes.

"Mais si une rébellion s’éclate chez eux ces mêmes chefs d’Etat feront appel à la France", a ajouté Mamane qui était en conférence de presse conjointe ce jeudi à l’Institut Français de Mauritanie (IFM) avec l'humoriste mauritanien Daouda Kane.

Abondant dans le même sens, l’humoriste mauritanien Daouda Kane, qui est aussi directeur de la "Compagnie Vents de Sable" a regretté le fait qu’en dehors de l’Institut Français de Mauritanie (IFM), Nouakchott ne dispose pas de scènes pour faire des spectacles de qualité susceptibles d’appuyer la culture.

Un autre humoriste mauritanien, Big Baba, a lui dénoncé le « favoritisme » qui gangrène, selon lui, le milieu artistique de son pays.

«En Mauritanie, on ne réussit pas parce qu’on est talentueux, mais parce qu’on a des connaissances ou originaire d’une telle région», a constaté l’humoriste qui peine, dit-il, à émerger malgré ses 17 ans de carrière.

Enfin, Mamane a livré son conseil aux Gondwanais à qui il a demandé d’être vigilants et de faire en sorte qu’ils soient toujours au centre d’intérêt de tout dialogue entre le pouvoir et l’opposition au Gondwana.