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27-04-2015

08:35

Atar : Les populations souffrent la soif

Adrar-Info - En raison du manque de pluie enregistré l’année dernière, la salinité est montée progressivement dés février 2015 dans les puits traditionnels et forages des Batha d’atar et d’Azougui, alimentant les populations de la ville.

Du coup, le prix de la tonne d’eau douce ( 5 barils de 200litres ) est passé à quatre mille ( 4.000 ) Ouguiyas et celui de la tonne d’eau saumâtre est passée à trois mille (3.000) Ouguiyas au lieu de 1.000 UM et 500 UM respectivement.

Cette montée vertigineuse du prix de l’eau est due d’une part, au fait que le nouvel approvisionnement de la ville provient d’un sondage d’eau douce implanté à Ain Ehel Taya situé à 40 km au sud d’Atar et d’autre part, à l’insuffisance des citernes destinées à assurer tel approvisionnement.

Les rares puits traditionnels encore buvables de Kanaoil et Tawaz connaissent ces temps ci de longues queues de charretiers, chauffeurs de bus ou Toyota land Cruser cherchant à remplir des bidons, futs et cuves métalliques ou plastiques qu’ils vendent à des prix très chers.

Les populations se disent très inquiètes : « On n’est qu’au mois d’Avril et c’est à peine que nous arrivons à obtenir le minimum d’eau .Qu’en sera-t-il aux mois de Mai, Juin, Juillet lors de canicules d’été ? ».

A moins d’un miracle ou d’une opération « coup de poing » qu’engageraient rapidement les pouvoirs publics, le pire est à craindre.

Slama



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