Adrar-Info - Si le « Ahmed Ould Daddah » hué et menacé lors de la marche pour la Justice organisée par « Mithagh Lihtatines », était encore, celui d’avant 1990, c’est-à-dire Ahmed Ould Mouhammedoun Ould Daddah et de Hafsatou Mint Baba Ould Cheikh Sidiya, nous (les siens, Ehel Boutilimit), nous nous serions considérés comme provoqués, offensés et obligés de réagir dans les bonnes traditions.

Il se trouve que, cet « Ahmed », d’aujourd’hui, auquel certains individus, supposés militants d’IRA, ou de la police politique, ont adressé leur message de honte et de haine, n’est, présentement, pas le nôtre. Il est celui de l’UFD, du RFD, du FNDU, de la lutte pour la Justice, de la Démocratie et de la défense des droits des opprimés. Il était là, justement, pour répondre à l’appel du "Mithagh Lihratines", organisateur de la marche.

Nous considérons, alors, que cet acte de provocation, ne s’adresse, en fait, ni à notre Ahmed, à nous, ni à Ahmed, l’homme Politique, auquel nous affirmons notre soutien à cette occasion, mais plutôt à ceux qui attendent une réponse à la liste des « préalables » au dialogue, de la part de l’autre partie.

En conséquence, ce message ne devrait ni engager IRA, à moins qu’elle ne le valide, ni constituer une quelconque « brèche » dans les rangs de ceux qui luttent pour l’unité nationale et la cohésion sociale, en ces temps particulièrement difficiles et confus.

Ahmed Ould Mohamd El Yedaly