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09-05-2015

22:45

En spectacle en Mauritanie, le comédien Michel Gohou appelle la jeunesse africaine à ne pas écouter les sirènes de la discorde [Vidéo & PhotoReportage]

Culturim - Même si l’affluence n’était pas au rendez-vous, le rire l’était. Le vendredi 1er Mai, le comédien ivoirien, Gohou Michel, se produisait en Mauritanie pour la première fois. Un évènement sans précédent. L’occasion pour lui d’inviter la jeunesse africaine à assumer ses responsabilités et de ne pas écouter les appels à la haine et à la violence des sirènes de la discorde.

"La jeunesse africaine doit se prendre en charge, lance Michel Gohou. Partout, où je passe, je lance cet appel. C’est la jeunesse qui va prendre les rênes de nos pays africains. On a besoin de cette jeunesse comme socle pour construire l’Afrique de demain. Je demande à cette jeunesse de ne pas suivre aveuglément ceux qui font la politique. Restez authentiques, pensez à votre vie, à vos parents qui vont mis au monde".

Le comédien est également revenu sur la primauté pour les pays africains d’investir dans des secteurs stratégiques comme l’Agriculture.

"Nous, en Afrique, on a besoin de machines agricoles, explique Michel Gohou. Il nous faut une autosuffisance alimentaire. On a besoin de manger en Afrique. On n’a pas besoin de tendre la main. On a tout ce qu’il faut en Afrique. La terre, elle est fertile. Nous avons de braves paysans qui ont besoin de travailler. Avec une seule houe, une seule main, une seule machette, on ne peut pas nourrir sept bouches, à plus forte raison faire une économie, puis scolariser les enfants. Ce n’est pas possible. Sans machines, on ne peut pas avancer. Alors qu’on nous donne des machines au lieu des armes, qu’on nous donne des machines pour cultiver au lieu de nous faire des chars de combat pour nous entretuer. L’Afrique doit être une et indivisible. Les frontières doivent sauter et plus de visas entre les pays africains".

Plusieurs personnalités, à l’image du Consul de Côte d’Ivoire en Mauritanie, avaient assisté à l’évènement organisé par l'Association de la Communauté Ivoirienne en Mauritanie (ACIM) et l'ONG Halte à l'Immigration Clandestine (HIC).

Babacar B.




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