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15-05-2015

03:00

Prix des produits de consommation : L’opportunité des boutiques de la solidarité

L'Authentique - Face à la crise financière qui frappe les populations les pouvoirs publics ont pour une fois, bien agi , il est permis aux usagers des boutiques « Emel » d’acheter la qualité de produits alimentaires qu’ils souhaitent !

Pour une fois, il faut reconnaitre que le gouvernement a agi dans le bon sens en permettant à des citoyens de pouvoir s’approvisionner comme elles veulent dans les « Boutique de la solidarité ». Fini donc le temps ou un acheteur donné n’avait droit quotidiennement qu’à 2 Kg de sucre, 2Kg de riz et un litre d’huile !

Fini aussi le temps, ou les acheteurs, pour s’approvisionner davantage, se livraient au jeu du chat et de la souri avec les vendeurs : ils étaient en effet nombreux les acheteurs qui se plaçaient au coin d’une rue, munis de leurs récipients vides qu’ils suppléer à eux pour leur procurer lus des produits alimentaires auprès du vendeurs, qui le plus souvent , n’ignorait point le stratagème.

La nouvelle règle édictée dans les boutiques cibles offre désormais à chaque citoyen, le droit de s’approvisionner à sa guise. Toutefois, si cette disposition arrange les acheteurs qui pourront désormais s’approvisionner une fois pour toute une semaine-encore qu’ils disposent d’assez d’argent-elle draine avec elle un énorme danger : celle de voir les commerçants cupides d’entrer dans le jeu, en s’approvisionnant désormais dans les boutiques cibles ou les produits de vente sont nettement inférieurs à ceux adoptés dans le marché public !

Opportunité

Pour autant, de l’avis de nombre des usagers et autres clients des boutiques de la Solidarités, cette nouvelle disposition : une demi pension mensuelle à 13.500 Um, soit 1 fois et ½ moins que dans les commerces ordinaires.

C’est une manière pour le gouvernement de faire taire les critiques de ceux qui se lèvent contre la présence durant de longues heures devant les boutiques de vente pour revenir à la maison avec deux Kilogrammes de riz. Un Kilo de sucre et un litre d’huile !

Mais d’aucuns pensent que la vrai solution passe par un contrôle des prix à tous les niveaux. Certes, on ne peut pas vouloir remettre en couse les vertus d’un libéralisme choisi par l’Etat comme une option avec ses qualités et ses défauts, mais il ne faut pas aussi qu’elle se transforme en anarchie.

Avec la complicité, justement, de certains services de l’Etat. L’intervention de ce dernier n’a jamais d’impact important sur les prix des denrées de premières nécessité qui contient même de grimper pour atteindre des sommets jamais inégalés. Une sorte de paradoxe que les économistes les plus perspicaces n’arrivent pas à expliquer en faisant jouer la loi de l’offre et de la demande.

Un sac de riz qui ne « s’enlève » aujourd’hui dans la boutique du coin à quelque 12.000 UM, soit particulièrement le double du prix d’il y a trois ans ! Idem pour le sucre, le blé et les autres denrées de première nécessité. Il y a lieu sans doute, à ce que les citoyens pressent le gouvernement de se remuer pour qu’ils ne se battent pas uniquement pour leur survie.

« Touche pas à mon pain », voilà la préoccupation essentielle qui doit passer aujourd’hui avant toutes celles qui concernent une crise politique qui fait le jeu d’hommes et de femmes dont le « métier » est d’être avec le pouvoir ou de s’opposer à lui mais également des questions non essentielles d’amendements constitutionnels qui n’apportent rien à la gestion quotidienne des affaires publiques.

Ahmed.B



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