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04-06-2015

12:30

Toile de fond : Fouta : L’ingrédient manquant, la confiance en soi

« La mort est préférable au déshonneur ». Chanson de Samba Guéladjo.
Quand quelqu’un a perdu la main, tout ce qu’il entreprend se retourne contre lui. Notre guide éclairé semble être dans cette posture depuis les tentatives répétées d’accaparer les terres de la vallée. Une vallée qu’il sillonne tel un soldat perdu au front au cœur d’une bataille où il n’a ni les armes, ne les munitions requises pour partir à l’assaut.

Il peine à sortir du bourbier politique dans lequel il s’est installé, du fait d’une stratégie mal élaborée et, surtout, d’une surévaluation de ses capacités physiques et intellectuelles, et ce malgré les moyens financiers dont il dispose. Ne dit-on pas souvent que seuls les hommes les plus futés se font abuser.

C’est à croire que l’homme n’est pas conseillé, et qu’on le laisse enfourcher le cheval de la division des fils de la vallée, (vallée où aujourd’hui maures et noirs parlent le même langage), avec un savant méli-mélo de faits inexacts. Faits qui ne cherchent qu’à établir qu’il y de l’affairisme sur les berges, surtout pour un pays comme le nôtre, dont l’avenir se joue justement dans son sud.

Quant aux fils de cette vallée, dont la lamentable démarche veut sceller le sort de leurs frères et parents par un accaparement au forceps, ils gagneraient à limiter leurs capacités de nuisance, s’ils pensent que les artifices qui leur ont tant réussi jusque-là sont encore opérants. Ils ne perdent rien pour attendre, car il y a une fin à tout.

Les commentaires sur le foncier dans la vallée, avec cette sortie du premier magistrat du pays, continuent de faire la une des journaux, suivant des positions variées. Pour tous cependant, il y a une évidence reconnue : L’homme était à l’écoute du peuple. Mais a-t-il eu avec lui des échanges ? Si oui, avec qui ?

Certainement pas avec les Nouakchottois qui ont fait le déplacement pour grossir les rangs des « accueilleurs ». Ou avec ceux qu’il a fait arrêter ? Pourtant comme dit Heidegger, « Là où le problème apparait, là nait la solution ». Dans la vallée du fleuve, entre deux groupes, il y a une tentative de confrontation qui peut être perçue, comme une volonté de l’un de se substituer à l’autre.

C’est un processus qui peut se dérouler pendant des années, engendrant des incidents multiples si bien que les véritables enjeux politiques s’effacent pour faire place à la destruction réciproque par la haine des deux parties en situation, et en mal de pouvoir.

Devons-nous en arriver là ? Quant aux fils de la vallée qui sont préposés au rôle de fusible, ils seront balayés par les évènements à venir et, du fait de leur conduite, auront du mal à ressurgir à la mémoire des peuples du Fouta.

ADN

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