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14-06-2015

19:00

Angelina Jolie appelle les États africains à punir les viols commis durant les conflits

AFP - L'ambassadrice de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) Angelina Jolie a demandé aux chefs d'État africains, vendredi, de lutter contre les viols commis dans les zones de guerre.

L'actrice Angelina Jolie a appelé, vendredi 12 juin, les chefs d'État africains à agir contre "l'impunité quasi totale" dont bénéficient les auteurs de viols dans les zones de guerre, à la veille du 25e sommet des chefs d’État de l'Union africaine (UA) à Johannesburg.

"La violence contre les femmes reste considérée comme un crime mineur", a déploré l'actrice hollywoodienne, envoyée spéciale du Haut commissariat aux réfugiés (HCR). "Les groupes armés l'utilisent comme arme à cause de son impunité quasi totale".

"Il est clair que ce n'est pas un problème africain mais mondial, mais peu d'endroits ont autant souffert que l'Afrique", a-t-elle ajouté, lors d'un déjeuner-débat avec des ministres ouvert à la presse, en prélude au sommet de l'Union africaine (UA) dimanche et lundi.

L'actrice n'a cité aucun conflit en particulier où les viols accompagnent la violence armée, même si la situation de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), déchiré par les conflits depuis plus de 20 ans malgré le déploiement de plus de 20 000 casques bleus, est le plus notoire.

La présidente de la Commission de l'UA, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, a souligné pour sa part l'importance d'impliquer les femmes dans les efforts de paix car ce sont elles qui "souffrent le plus dans les conflits".

Prévu dimanche et lundi, le sommet a pour thème "L'année du développement et de l'émancipation des femmes". Il devrait être largement éclipsé par des sujets d'actualité brûlante : la question des migrants qui risquent leur vie par milliers pour gagner l'Europe, les mouvements islamistes armés qui menacent les États depuis l'ouest du Sahara jusqu'au Kenya, la guerre civile au Soudan du Sud ou encore la crise au Burundi.



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