Cridem

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22-06-2015

13:10

Transport : Transport urbain à Nouakchott ou l’absence de conséquences

Du jamais vu dans le transport mauritanien. Des conducteurs de tous bords qui investissent le champ du banditisme routier. Des automobilistes qui font le jeu de dame avec leur bagnole au point ou circuler en voiture dans Nouakchott devient impossible. Embouteillage, entonnoir, cul de sac, tout y passe.

Excès de voitures ? Cet Européen n’est pas de cet avis, l’homme qui sortait d’une banque de la place, était au bord de la crise de nerfs, face aux nombreuses voitures stationnées au parking et dont l’unique sortie venait d’être bloquée par un véhicule et dont le propriétaire avait disparu à l’intérieur de la banque. I ’homme ne pouvait sortir sa voiture.

« C’est l’absence de conséquences pour tout ce que l’on fait qui manque dans ce pays, c’est son drame, nous assistons de plus en plus à l’émergence d’une conduite routière menée par des voyous incapables de tenir correctement un volant ». Les artères principales de la ville étaient pleines d’autos qui s’entassaient comme de la glue. Le rôle du transport chez nous c’est autant de questions épineuses qui demandent à être débattues avec clarté.

On sait que la surcharge effectuée sans aucune cohérence avec le code de la route, trouve son aval dans la mise en place d’un système consentant, car le conducteur pour le nombre de places voulues ne propose que son argent. « Je paie le nombre de place que je veux à l’assurance, si c’est irrégulier pourquoi l’ont-ils accepté ? ». Face à cette vérité d’évidence, faut-il en rire où en pleurer?

C’est à croire qu’il y a une absence totale de mise en place d’un système de sécurité sociale sur le transport mauritanien et une uniformisation des données le concernant. La liberté au volant dans la capitale, est telle qu’elle prend des allures inédites qui peuvent non seulement mené, conducteurs et piétons vers l’abîme, mais elle a déjà installé son trop plein sur les routes. Trop de véhicules circulent et trop sont en vente.

Face à l’absence de tout dialogue policé, le code de la route est foulé du pied, loin de toute action civilisée. Mieux que quiconque, c’est le chauffeur au volant de son véhicule qui doit se fixer des impératifs de résultats sur la conduite à prendre. Mais peu lui importe, car quiconque devient conducteur dans ce pays où le permis peut être acheté.

Le péché des autorités, c’est leur silence face à cette pagaille sur les routes de Nouakchott. C’est ce que cet étranger désigne comme une absence de conséquences, sur nos faits et actes. Tout se paie, même le désordre.

ADN

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