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25-07-2015

16:00

Algérie: changements à la tête de trois services de sécurité clés

AFP - Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a effectué des changements la tête de trois postes clé de l'armée, touchant à la sécurité intérieure du pays et la sécurité du chef de l’État, ont rapporté samedi les médias algériens.

Les patrons du contre-espionnage, de la sécurité présidentielle et de la garde républicaine, tous les trois ayant le grade de général-major, ont été changés. Ces sources ne donnaient pas d'explication à ces changements de grande ampleur.

Il était difficile de savoir immédiatement s'il s'agissait de sanctions ou de mises à la retraite des chefs concernés, tous du grade général-major, le deuxième dans la hiérarchie militaire algérienne, après celui de général de corps d'armée détenu seulement par quatre hauts gradés.

Le chef du contre-espionnage, Ali Bendaoud, numéro 2 des puissants services de renseignement qu'il a longtemps représentés en Suisse et en France, a été remplacé par le colonel Abdelaziz.

Il avait été nommé à ce poste de directeur de la sécurité intérieure (DSI) en septembre 2013 dans la cadre d'une restructuration du Département u Renseignement et de la Sécurité (DRS).

M. Bouteflika a désigné le général de corps d'armée Ben Ali Ben Ali, plus haut grade l'armée algérienne détenu par quatre officiers de haut rang, à la tête de la garde républicaine, selon plusieurs journaux.

Le général Ben Ali, qui occupait le poste de commandant de la 5e région militaire (Constantine, est), succède au général Ahmed Moulay Meliani.

Le responsable de la direction générale et de la protection et de la sécurité présidentielle le général Djamel Kehal Medjdoub, en poste depuis dix ans, a été remplacé pour sa part par le général Nacer Habchi.
Cette direction est chargée notamment de la sécurité personnelle du chef de l'Etat et du palais présidentiel en étroite collaboration avec la garde républicaine. Ces décisions, qui n'ont pas été confirmées officiellement, interviennent au lendemain d'un léger remaniement surprise du gouvernement.

Selon El Watan, ces changements sont la conséquence d'erreurs et de négligences. Un accident se serait produit la semaine écoulée quant deux agents chargés de la sécurité présidentielle ont tiré par négligence des coups de feu, provoquant une panique générale dans la résidence de Zeralda, sur la côte ouest d'Alger, où se repose le chef de l’état, a précisé le journal.

Le président Bouteflika, réélu pour un quatrième mandat en avril 2014, avait déjà opéré d'importants changements au sein du DRS en septembre 2013.



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