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27-07-2015

18:16

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays de l’APGMV se réunissent à Nouakchott [PhotoReportage]

Réunis en session ordinaire, à Nouakchott, ce lundi 27 juillet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte, dont le siège se trouve dans la capitale mauritanienne, ont réaffirmé leur objectif de transformer d’ici l’horizon 2025 les zones arides en de véritables pôles ruraux de développement.

"L’Adaptation aux changements climatiques constitue un enjeu capital pour les régions arides soumises aux extrêmes climatiques", a noté Abdoulaye Dia, secrétaire exécutif de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille (APGMV).

Evoquant les répercussions des changements climatiques, M. Dia a indiqué que la Grande Muraille Verte constituait "une chance, une réponse adéquate et un espoir" pour les pays de l’espace saharo-sahélien. Face aux difficultés liées à la mobilisation financière, le secrétaire exécutif de l’APGMV a proposé aux Chefs d’Etat et de Gouvernement de prélever des "allocations dans les budgets nationaux" pour financer les actions de l’APGMV.

Face aux Chefs d’Etat et de Gouvernement, le secrétaire exécutif de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV) a proposé la plantation d’un arbre fruitier dans chaque famille et l’instauration d’une caravane verte des jeunes de l’espace de la Grande Muraille Verte.

"Dans la vision qui sous-tend notre Projet, l'adaptation nécessaire aux changements climatiques doit forcément aller de pair avec une résilience renforcée des populations, condition sine qua non d'une utilisation rationnelles des ressources, d'une exploitation durable des terres, et d'une préservation indispensable du patrimoine rural. A travers des interventions diverses, complémentaires et adaptées, l'objectif de la GMV est de contribuer également aux dynamiques, plus globales, de développement de nos pays", explique le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

La création de la Grande Muraille Verte est un "tournant décisif" en vue de restaurer les écosystèmes nationaux, a estimé le secrétaire exécutif adjoint du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE), Ibrahima Thiaw. "La natte de l’Afrique, ce sont ses richesses naturelles qui sont peu valorisées", ajoute M. Thiaw, appelant à transformer les contraintes en opportunités dans le domaine de l’élevage, de l’agriculture, de la pêche ou encore du tourisme pour fixer les populations rurales notamment les femmes et les jeunes.

"En dépit des efforts consentis par nos pays respectifs et de quelques réussites ponctuelles, les effets et impacts de la désertification, de dégradation des terres, de la perte de la biodiversité et du changement climatique demeurent au cœur des préoccupations prioritaires de l’Afrique, souligne le ministre mauritanien de l’environnement et du développement durable, Amédi Camara. Face à cette situation il s’est avéré, en raison des leçons tirées des expériences passées, qu’aucun pays pris individuellement, n’a les moyens techniques, matériels, humains et financiers nécessaires et suffisants pour faire face à ces contraintes majeures."

Nous sommes convaincus que la Grande Muraille Verte est un bel exemple de résistance face aux chocs et aléas climatiques, martèle Mamadou Lamine Ndongo, Représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD).

©Cridem / 27 juillet 2015





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