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Société/ le calame : Mille mercis pour mille semaines de parution
Après l’Eveil Hebdo il y a quelques semaines, c’est au tour du Calame de revenir sur son parcours avec son numéro mille. Mille numéros ça se fête dans un pays comme le nôtre et pour un journal comme le Calame, le pari d’exister est totalement gagné dans bien des cœurs.
Bien avant le décès de son fondateur, feu Habib, il s’est installé définitivement dans l’espace médiatique mauritanien, par la fourniture d’informations justes et éclairantes pour le bénéfice du citoyen. Ce pari est sans doute gagné à travers le témoignage de ses lecteurs.
Cet attachement du public à un organe, se traduit par l’effort fourni par une rédaction à sauvegarder sa ligne éditoriale. Nous disons mille mercis aux confrères du Calame d’avoir opté pour une ligne professionnelle, rigoureuse et constante.
Son équipe a surtout fait l’option de considérer que le journalisme n’est pas une pratique neutre, se retrouvant en dehors des événements qu’il raconte. Cela passe par le refus de l’objectivité abusivement confondue avec la partialité.
C’est Sartre qui disait que « l’écrivain est en situation dans son époque. Chaque parole a des retentissements. Chaque silence aussi (…) ». Le Calame s’est rangé du côté de ceux qui veulent changer à la fois la condition sociale de l’homme mauritanien et la conception qu’il a de lui-même.
Sa démarche refuse l’attitude contemplative par une capacité de refuser l’intolérable, en mettant au cœur du débat public national, la gravité de la gouvernance démocratique. Ce millième numéro est le signe d’un hebdomadaire déterminé à accompagner un pays dans sa longue marche vers l’avenir. Mille fois merci et courage.
ADN
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