Au musée national de Nouakchott, s’est tenue le 16/11/2015, une exposition sur « la Voix de l’Unité Allemande ». C’est Madame Carole Müller-Holtkemper, l’Ambassadeur de ce pays en Mauritanie, qui est revenue pour le public sur ce fait historique, en présence de madame le Ministre Hindou Mint Aynina et de quelques membres du corps diplomatique accrédité à Nouakchott.

A la suite de la seconde guerre mondiale, qui verra la capitulation de « l’orage nazi en 1945» dira madame l’Ambassadeur, et la partage du pays entre bloc de l’Est et celui de l’Ouest par le célèbre « mur de la honte » à Berlin.

C’est le 3 octobre 1990 que l’unité allemande se fît au grand bonheur des fils de ce pays, en effet le rapprochement entre les deux blocs que tout opposait, reste une grande tache « dont les habitants de l’Allemagne font une réussite commune », avec le traité deux plus quatre est la plus importante contribution unitaire.

Une unité arrachée au prix de mille et une entraves comme le racontent les tableaux sur la réunification qui défilent sous l’œil du visiteur et qu’explique la diplomate. 25 hivernages plus tard, les allemands regardent le rétroviseur avec optimisme sur le chemin parcouru et le rôle que ce pays joue dans l’Europe et dans le monde.

Comme quoi l’humanité ne pose que des questions qu’elle peut résoudre. Avec un « succès sans frontière », ce pays est une voix autorisée à l’échelle planétaire.

Le magazine Allemand D.E., qui consacre un numéro spécial à l’évènement, -offert gratuitement au public présent au musée- revient sur l’année 1990. Si « la chute du Mur de Berlin en 1989 a été un événement de portée mondiale et a marqué la guerre froide », ce fût le passage de témoin sous d’autres cieux, particulièrement en Afrique.

L’icône de la lutte anti apartheid Nelson Mandela sera libre en février 1990, fauchant en même temps le racisme d’Etat, suivra la Namibie une ancienne colonie germanique qui sera indépendante elle aussi en 1990. La chute du mur de Berlin a été un formidable révélateur, pour une ligne droite vers la paix des cœurs.

Le glaive et la haine sont pour les « petits », pas pour une grande nation comme l’Allemagne qui vient de fêter 25 ans de son unité sur le plateau royal des grandes nations.

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