Cridem

Lancer l'impression
01-12-2015

07:12

Politique/ Message à la nation du président de la république.

Dans son discours à la nation, à la veille du 28 novembre 2015, le Chef de l’Etat, s’est livré cette fois-ci, à de rares promesses. Il semble plutôt préoccupé, par son bilan à mi-parcours que par l’apaisement des tensions sociales. Mohamed Ould Abdel Aziz, n’a pas été long dans son discours à la nation, le 27 novembre.

A l’image de l’austérité conjoncturelle qu’il a entreprise pour les festivités du 55 ème anniversaire de notre indépendance de la Mauritanie, il n’a pas économisé les mots, les promesses et les réalisations, et s’est même engagé à améliorer sa disponibilité à dialoguer avec l’opposition, à travers « un dialogue sérieux et ouvert à tous les acteurs politiques… »

Le locataire du palais gris, se sent « courtisé » par une opposition qui cherche sa voie. Lors de sa rencontre avec les journalistes de certains organes après les festivités du 28 novembre, à Nouadhibou, il aura été d’un ton moins polémique, et d’un air plutôt solennel, « n’en déplaise aux détracteurs », (Voir article et vidéo de Babacar B. NDiaye in Cridem du 30 Novembre).

Les tensions sociales marquées par les arrestations et l’emprisonnement de certains militants des droits de l’homme, et les récentes sorties de certains officiers sur le 28 et sur la gestion du pays ont été éludé admirablement.

Le moment, serait-il à l’apaisement ? Cette « sagesse » présidentielle est à mettre au compte d’une stratégie bien à lui, face à un thermomètre national du « malade mauritanien » qui affiche une hausse, et qu’il faut relever à travers certainement cette « assurance maladie pour dockers et la prise en charge » des septuagénaires.

Toutefois, une interrogation demeure sur le silence volontaire de sa candidature en 2019. C’est une date, qui si la constitution est respectée, peut voir les militaires retourner dans leurs casernes. Mais 2019, ce n’est pas maintenant fera entendre le président.

Seulement, la naïveté serait de ne pas relever que les militaires ont cette hantise du pouvoir depuis 1978, et tout est une question de stratégie chez eux. Pour preuve, leur défilé militaire à Nouadhibou avait les allures d’une véritable démonstration de force.

ADN

Copyright © 2015 Cridem

 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org