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21-12-2015

16:00

Centres d’appel / Silence, on tue des emplois

Les employés de Centres d’appels (ces sociétés qui assurent la permanence téléphonique et gestion de service clients) seraient pris dans l’œil du cyclone. A en croire une source fiable, ils n’ont plus travaillé depuis la mi-juillet passée, certains ont déjà perdu leurs emplois et d’autres risquent d’aller au chômage à leur tour.

L’Inspection du travail a mis en avant la loi relative à la sous-traitance pour justifier la cessation du travail au sein de trois call center qui exercent à Nouakchott, en l’occurrence Call Me ; Infolog et PCCI, affirme notre source.

Du côté des employés on crie au scandale. Les travailleurs en effet clament aujourd’hui haut et fort que «la loi en question interdit le «tâcheronnat» qui est le fait d’un individu qui procure de la main d’œuvre à une entreprise et qui s’emploie à exploiter ses hommes ; et non à la sous-traitance qui est le fait d’une entreprise spécialisée».

L’argument n’aurait pas suffi pour faire revenir l’Inspection du travail et le ministère de la Fonction publique et du Travail sur leur décision. En attendant qu’ils se décident à entendre les travailleurs de call center, «une cinquantaine de ces employés a déjà perdu son emploi et d’autres risquent eux aussi de lui emboiter le pas si rien n’est fait»
«Cela - dit en substance notre source - est inévitable, après tout il est évident que ces sociétés qui assurent la permanence téléphonique et gestion de service clients ne garderont leurs employés qu' une le contrat de ces derniers arrivé à terme.

La seule façon de prévenir une perte d’emploi est de permettre aux sociétés de reprendre le travail».
Reste à savoir si les pouvoirs publics vont changer de fusil d’épaule.

SC

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