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22-12-2015

15:16

Toile de fond : 2015, compte à rebours

La dernière semaine de l’année file toujours comme un compte à rebours. Les minutes s’égrènent avec une vitesse que l’on croit un peu moins rapide. On a toujours envie que cela se termine vite. L’année finissant est toujours dure que celle que l’on attend.

Alors, on veut la boucler en, la pliant en quatre pour en entamer une nouvelle. Avec bien entendu, plein d’espoirs que tout ce qui ne s’est pas bien passé devienne une parfaite réussite dans les douze mois qui suivent.

Nous n’avons pas à faire les comptes exhaustifs de 2015 pour constater que le bilan n’est pas bien fameux. Ce fût une année bien difficile. Dans les jours qui suivent, nous reviendrons sur certains événements marquants.

Difficile de ne pas insister sur ce qui n’a pas bien marché dans l’exercice coutumier de la presse nationale et de tirer un bilan à la fin de chaque année. Si bilan il y a.

Vous vous rendrez compte qu’il y a moult raisons de ne pas trouver 2015 folichonne, ou en tout cas, comme une année pleine de réussite. Evidemment, quand une année trépasse, on se souhaite de vivre la suivante avec plus de succès. Nous allons dans des effusions chaleureuses, nous souhaiter les uns les autres, une très bonne année 2016.

Je suis sûr que chacun va y aller avec beaucoup de sincérité en se disant que personne n’a le droit de souhaiter à son prochain une année pareille à 2015. Mais que peut-on espérer de 2016 ? Les mauritaniens s’interrogent beaucoup de quoi demain sera fait. Vers quels tourments fonçons-nous tout droit ? Après tant d’années de tensions politico-sociales, les mauritaniens aspirent sans doute à une pause.

Le cours des événements ne permettent aucun rêve d’une trêve quelconque sur le champ politique, même si on s’est engagé d’accord partie à dialoguer. En effet, le président de la république qui reste le maître du jeu politique garde encore quelques cartes dans la manche et peut très bien secouer le cocotier politique, surtout après la sortie vigoureuse de l’opposition et de la société civile le week-end dernier.

Certainement il n’a pas envie de jouer le coup politique de plus pour justifier les mauvais résultats d’une gestion décriée ? Il a apparemment bien du mal à proposer un prototype. Il a avec les nombreux retraités, encore plus de difficultés à doper ses troupes. Enfin il doit se plaindre de voir son aura se flétrir. Autant d’accros qui font qu’il doit jouer cartes sur table.

Très adroit, l’homme est devenu depuis, si gauche. Qui a dit que « le secret de la réussite, c’est d’être adroit et non d’être utile » ?

ADN

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