L'Authentique - L’existence de l’or dans la région de l’Inchiri commence à faire de nouvelles fortunes. Ils sont en effet de plus en plus nombreux, ces orpailleurs qui ont réussi, après quelques jours passés dans le territoire cible, à s’offrir des fortunes !

Près d’une centaine de personnes auraient profité à ce jour, des richesses aurifères qu’offrent les terres de l’Inchiri ! L’information provient de sources proches du ministère de l’Industrie, lequel a finalement décidé de s’investir dans le secteur de prospection traditionnelle de l’or.

En effet, face à l’engouement de plus en plus croissant des populations vers les zones cibles de l’Inchiri, ce Département a entamé une opération d’octroi de licence d’exploitation du métal rare.

Un Bureau a été ouvert à l’effet, logé dans les bâtiments de l’ancienne ambassade de Chine à Nouakchott située entre l’ambassade de France et le siège du Pnud. Comme attendu, les lieux sont depuis, envahis de centaines de jeunes. Contacté par nos soins, l’un d’eux précise en substance que si les Autorités ont décidé de réagir, c’est bien parce que la situation était grave.

« La tension croissante entre les chercheurs d’or et les forces de l’ordre qui ne parviennent plus à les contenir, les cas de plus en plus fréquents d’orpailleurs qui vont à l’aventure dans le désert au risque de leur vie, les conflits potentiels entre les acteurs en place….. » voilà, entre autres, autant de raison qui ont amené l’Etat à s’investir, déclare-t-il non sans souligner qu’en l’occasion, l’Etat parvient à créer un nouveau secteur d’emploi qui peut rapporter gros au pays !

"Pour autant, selon en substance notre interlocuteur, tout le monde ne peut pas prétendre à la licence de recherche d’or. Le candidat doit bénéficier d’une licence soumise à des conditions particulières dont, celle d’être de nationalité mauritanienne, d’être majeur, détenir un diplôme d’ingénierie, présenter des garanties financières…" .

Ces licences sont obligatoires et sont même imposées aux familles autochtones qui s’essaieraient dans la recherche de l’or, fortes de leurs propriétés foncières. Notre interlocuteur devait toutefois déplorer le fait que les orpailleurs seraient confinés dans des territoires limités, loin des terres octroyées à la société Tasiast. Il s’agit d’une surface qui s’étend du nord de la région de Nouakchott vers le sud de la région de l’Inchiri et à l’ouest des mines de Tasiast.

A Nouakchott, les jeunes sont déjà nombreux, qui ont fait fortune dans le marché de l’or. Et ceci rien qu’avec le sable, ou des roches ramenés de la région de l’Inchiri qui sont vendus à prix d’or auprès des orfèvres de la capitale mais aussi auprès d’intermédiaires dont certains proviendraient d’Europe !

Dans la foulée, les appareils de détection de métal, jusque-là vendus à moins de 200.000 UM l’unité, se commercialisent dorénavant à plus de 2 millions d’ouguiyas, et se font de plus en plus rares !

A Nouakchott aussi comme dans la capitale économique du pays, les jeunes sont de plus en plus nombreux qui contractent des dettes, pour se procurer les moyens d’aller à l’aventure, vers l’Inchiri et ses environs.

JOB