Atlasinfo - Le Sénégal est l’un des pays africains, reconnu pour être très avancé en matière de démocratie et de l’Etat de droit. Toutefois, sa presse, censée être le premier miroir reflétant avec pertinence ce multipartisme en très bonne santé et ces progrès, n’est pas à jour.

« Le président Macky Sall a aussi reçu en audience, ce vendredi, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Hamadi Ould Baba Ould Hamadi, qui était porteur d'un message de Mohamed Abdelaziz, le président de la Mauritanie » écrit l’APS, rapportée également par sen360.fr au lien suivant, en date du 29 avril courant.

L’APS est, précise-t-on, un établissement gouvernemental d’Informations et d’articles récents concernant le pays, en activité depuis 1959 soit plus d’un demi-siècle.

L’APS, qui semble totalement déconnectée de la politique étrangère de son voisin la Mauritanie, faisait allusion sans nul doute, au dernier passage à Dakar de l’actuel ministre mauritanien des affaires étrangères et de la coopération, Mr Isselkou Ould Ahmed Izidbih, au cours duquel, il a remis, en présence de notre ambassadeur basé à Dakar SEM Cheikhna Ould Neni, au président sénégalais, Mr Macky Sall une lettre de son homologue, Ould Abdel Aziz.

Un message qui selon des sources rentrerait dans le cadre d’une possible médiation mauritanienne menée par le Chef de l’Etat mauritanien dans la crise sénégalo-gambienne qui couve depuis des années avant de s’intensifier dernièrement.

Rappelons que trois ministres ont succédé à Hamada, sorti du gouvernement en septembre 2013, à savoir Ahmed Ould Teguedi, Hamadi Ould Meimou et Isselkou Ould Ahmed Izidbih.

Journaliste de profession et bien côté au Sénégal qui a exigé son retour de Niamey à Dakar, notre diplomate chevronné accrédité auprès du Sénégal doit s’atteler au plus vite à corriger ses erreurs impardonnables et dédaigneuses, pour éviter qu’elles ne se reproduisent ou qu’on présente dans l’avenir, dans les colonnes des médias sénégalais pour d’autres fonctions dont la présidence, le gouvernement, le parlement et l’armée des personnalités pour ce qu’elles ne sont pas.