Cridem

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22-05-2016

17:30

Faits divers… Faits divers… Faits divers…

Le Calame - Découverte de deux cadavres

La petite ville de Ouad Naga qui signifie, en hassaniya, la vallée de la chamelle, a hérité ce nom d’une chamelle qui se noya dans un marigot, dans les années vingt. Cette bourgade est la destination de dizaines de familles de vacanciers, durant l’été et l’hivernage.

Durant cette période, la plupart de ses habitants louent leurs maisons aux nouveaux venus et s’éloignent en brousse, pour respirer l’air frais et boire du lait. Plusieurs maisons se retrouvent ainsi habitées par des inconnus.

Samedi passé, les voisins d’une maison où logeait un sexagénaire célibataire remarquent que celui-ci n’a pas mis le nez dehors, contrairement à son habitude. Ils s’en inquiètent d’autant plus qu’une très désagréable odeur émane des lieux. Ils en informent aussitôt la brigade de gendarmerie qui dépêche deux agents sur place.

Macabre découverte : Saïd Ould Mohamed Vall est bel et bien mort mystérieusement et son cadavre est en décomposition. Des témoins affirment avoir vu le sexagénaire, trois jours auparavant, à la mosquée. L’enquête semble opter pour une mort naturelle.

Le lendemain, c’est à Chemmeïcha, une zone déserte à l’est de Tamchekett, au Hodh El Gharby, que des bergers découvrent à leur tour un cadavre. Là encore, c’est celui d’un vieil homme. Abdallahi Ould Ahmed Vall, soixante ans également, avait quitté la ville avec ses vaches, quelques jours plus tôt, en quête de pâturage. La soif, en ces jours caniculaires, aurait eu raison de ce pauvre pasteur.

Un délinquant se blesse par un pistolet qu’il a volé

Il y a quelques jours, un organe de presse publie une information apparemment sensationnelle, photo à l’appui. Prise en face d’un commissariat de police, on y voit un jeune homme blessé à la cuisse. « J’étais dans une rue de Soukouk, tard dans la nuit », déclare-t-il.

« Soudain, une Toyota Avensis passe tout près de moi et l’un des occupants m’assène un terrible coup de gourdin, sans que la voiture ne s’arrête. Je ramasse une grosse pierre que je lance sur le pare-brise arrière qui explose ! Alors, la Toyota fait demi-tour et ses occupants descendent pour s’en prendre à moi. J’ai pu en blesser un à la tête. Il m’a tiré dessus et atteint à la cuisse, avant que la voiture ne démarre en trombe ». L’information a été relayée par plusieurs sites d’information.

Le commissariat du Ksar reçoit la plainte des parents d’El Meïmoun Ould Cheikh et ouvre une enquête, après avoir établi une réquisition pour le soigner. On interne le jeune homme au CHN, pour extraire la balle logée dans sa chair. L’enquête ne tarde cependant pas à établir la vérité. Toute cette histoire n’était qu’un mensonge, espérant couvrir le cambriolage d’un magasin perpétré, la veille, par Ould Cheikh et ses complices, à Tarhil.

Ils se sont emparés d’un copieux butin et d’un pistolet chargé. El Meïmoun tripote l’arme et touche, par inadvertance, la gâchette. Pan ! La balle l’atteint à la jambe. La police l’a placé sous surveillance, en attendant qu’il guérisse.

Deux viols de mineures à Arafat

Le viol, un phénomène devenu malheureusement quotidien, en Mauritanie. Presque chaque jour en apporte son lot, en divers quartiers de la capitale, et même, parfois, en de paisibles localités intérieures du pays. Mineurs et enfants en bas âge sont souvent la cible de ces monstres. Après ceux rapportés dans les colonnes de notre avant-dernière édition, deux autres viols avérés ont été perpétrés à Arafat, au cours des trois derniers jours.

Agée de neuf ans, l’une d’elles a dû être évacuée aux urgences de l’hôpital de l’Amitié, « dans un état déplorable », selon les médecins. Aussitôt transférée vers le Centre Hospitalier National, elle y a été opérée sans délai et ses jours ne seraient plus en danger.

Le principal suspect n’est autre que… le mari de sa maman ! Placé en garde à vue, il clame cependant son innocence, chargeant son épouse de vouloir lui régler des comptes. Selon lui, ce serait un jeune et proche parent de celle-ci, qu’elle connaît très bien, qui serait l’auteur du crime.

Rappelons qu’un récidiviste avait enlevé une fillette de six ans, en 2012, et passé une dizaine de jours à abuser d’elle, dans une concession abandonnée, à la plage, non loin de l’hôtel Sabah. Elle avait fini par être découverte, par des passants, dans un piteux état. Le malfrat avait été assez vite coincé par des agents de la Brigade de Recherches du Banditisme (BRB). Il croupit actuellement à la prison civile de Dar Naïm.

Mosy



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