Cridem

Lancer l'impression
31-05-2016

11:12

Oumar Ball sculpte l’envol

Thiaski Blog - A la galerie Atiss , l’installation d’Oumar Ball remplit les hauteurs. Des oiseaux du Banc d’Arguin tissés en fil de fer. Pluvier doré, avocette élégante, flamant, pélican, héron, entre autres espèces en vol plané ou posé sur la plage.

Le reflet des ombres sur les murs illuminés dessine les contours d’un réel différé : Le bruit des vagues sur les récifs, les chants des oiseaux, le ballet des mulets sur les filets des imraguens. L’œuvre du jeune prodige est un calme assourdissant. Un travail méticuleux.

L’artiste laisse libre cours à sa soif de liberté. Il invite à ouvrir les horizons, à libérer les énergies. L’artiste replonge dans sa tendre enfance, période propice aux jeux où il affectionnait le maniement du fil de fer. «Je ramassais des morceaux de fer, du fil, de l’argile et je faisais des jouets » confesse – t- il.

Pour sa première exposition à la Biennale de Dakar, Oumar Ball a marqué les esprits. Il côtoie d’autres créateurs venus d’autres contrées à la manière des oiseaux migrateurs qui se rencontrent. Son homonyme Oumar BA du Sénégal, Adad Hannah des Amériques, Alexis Peskine du Brésil, Patrick Joel Tatcheda du Cameroun, Siaka Soppo Traoré du Burkina Faso et Emmanuel Trousse de Monaco.

Il faut rappeler que la galerie Atiss a déjà accueilli des artistes de renom dont le maître Soly Cissé du Sénégal. Cette exposition a particulièrement intéressé les biennalistes.

Yero Ndiaye



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org