Le Quotidien - Le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a présidé un Conseil interministériel sur la préparation de la Tabaski 2016. A l’issue de cette rencontre, le ministre porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, a déclaré que les besoins du Sénégal en moutons pour la fête de l’Aïd el Kébir sont évalués à 750 mille têtes.

Le Sénégal a besoin de 750 mille moutons pour satisfaire la demande nationale pour la fête de la Tabaski 2016, a annoncé jeudi Seydou Guèye, ministre porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2016. Dakar va accueillir les 256 mille moutons qui seront répartis à travers 34 points de vente.

C’est en ce sens que le ministre de l’Elevage et des productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, a proposé un certain nombre de propositions qui sont issues de l’atelier d’évaluation qui a eu lieu le 7 avril 2016. L’une de ces recommandations concerne la circulaire que devra signer le Premier ministre, en vue de faciliter les opérations de vente de moutons pour la Tabaski 2016.

S’y ajoute la circulaire relative à l’assouplissement des contrôles. Cette circulaire dont la durée de validité est de 60 jours sera appliquée 45 jours avant et 15 jours après l’événement. Elle sera signée au plus tard la première semaine du mois de juillet. De la même manière que pour l’arrêté portant création des points de vente, elle doit être finalisée au 30 juin par le gouverneur.

Il y aura également un comité chargé de la préparation par arrêté du ministre de l’Elevage, en plus d’un comité de gestion pour faire le lien entre les autorités administratives et les points de vente. Ce qui permettra de faciliter la campagne de cette année.

Pour atteindre ce chiffre, le Sénégal va devoir importer des moutons de la sous-région, notamment de la Mauritanie et du Mali.

Revenant sur l’édition de 2015, Aminata Mbengue Ndiaye a assuré que les objectifs ont été atteints. Puisqu’en 2015, le Sénégal a passé une Tabaski sans pénurie, estime-t-elle. En effet, le pays a connu un approvisionnement correct en moutons, c’est-à-dire que l’offre en moutons a été suffisante et diversifiée.

Aussi, dit-elle, les prix ont été abordables pour toutes les familles sénégalaises. Au final, seulement 10 mille moutons ont été invendus ; ce qui veut dire que le marché a été équilibré.