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24-06-2016

16:45

Pour insolvabilité : un chef d’établissement privé traîné en justice

Journal Tahalil - Un responsable d’établissement scolaire privé dont nous faisons l’économie de son nom, est dans le collimateur de la justice. Selon nos sources, cette école privée qui vient juste d’ouvrir ses portes cette année au cœur de la ville, n’arrive pas depuis le début de l’année scolaire, à assurer les salaires des enseignants.

Aujourd’hui, le cumul des reliquats depuis le début de l’année selon les enseignants, fait 1,8 millions d’ouguiyas. Les enseignants ont commis un avocat pour intenter une action en justice. Convoqué d’abord par l’inspection du travail, il aurait refusé de répondre.

L’avocat a saisi le parquet qui a ordonné à la police de l’interpeller. Mis en garde à vue pour 24h, il fut libéré mais envoyé vers le Cadi. Il y a une semaine, ce même responsable, a été traîné en justice par un de ses enseignants du fondamental qu’il avait battu dans sa propre classe.

Il a reproché à ce dernier d’avoir informé l’un de ses associés établi à l’étranger de la situation d’insolvabilité qui prévaut au sein de l’école. Agacé par les remontrances de ce dernier, il n’a pas trouvé mieux que de se faire justice lui-même.

Mais il en a pris pour son grade. Cette affaire montre encore une fois que nos écoles privées qui poussent comme des champignons, méritent d’être regardant sur leur fonctionnement.

Et c’est le travail du Ministère de l’éducation ou de l’autorité compétente qui délivre des autorisations à tour de bras alors que certains établissements sont incapables de payer des salaires ou de prendre en charges les frais relatifs à leur bon fonctionnement.

I.Badiane



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