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13-07-2016

20:30

Zouerate : Tiris Zemmour, Souvenirs, souvenirs : "Terre de beauté et de bien-être"

Zouerate Actu - Cet article est consacré au Tiris Zemmour, ses trésors et son identité, une région aimée de tous, même les animaux car elle réunit, tout pour cela ; agréable pour les pèlerins qui viennent voir sa nature bien partagée, des contrées parsemées de belles montagnes, des étendues où tous les caractères fondamentaux de la terre sont présents, l’air y sent très bon et très sain, pas de sources de peur on va jusqu'à dire qu’au Tiris Zemmour on ne tombe jamais malade mais on peut tomber de soif si on fait mal ses prévisions.

Les riches et les grandes personnalités viennent prendre du repos au Tiris où il y a tout pour se perdre dans ses rêves.

Parmi les visiteurs du Tiris zemmour, citons deux grandes figures de l’histoire de ce pays : l’Emir Sid’Ahmed Ould Ahmed Aidda et Maitre Moctar Ould Daddah, président fondateur de la Mauritanie Indépendante.

Ils ont tous les deux aimé Tiris et apprécié sa beauté et son environnement vivifiant ; chacun l’a exprimé de sa manière. L’Emir l’a bien dit dans l’une de ses belles poésies (à consulter).

Le président quand il venait dans la région en visite d’Etat, demandait aux vivants encore de ses accompagnateurs gardes de corps d’antan, si les gibiers qui y avaient avant sont encore trouvables (témoignages des intéressés).

Si la pluviométrie arrive en quantité suffisante et bien partagée, l’homme et ses troupeaux se préparent de Rosso à Nema en passant par les autres régions à faire le voyage vers Tiris, les troupeaux en général, viennent au Tiris en mauvais état et malades repartent guéris et remarquablement gras. Cela est dû à la particularité de ses nombreux pâturages très nutritifs et dont certaines végétations sont actives contre la plupart des maladies animales. Les animaux qui peuvent tenir vie dans ces régions arides et souvent sources de soif, par la rareté des points d’eau, les camelins et caprins s’y adaptent bien, et y prennent de très bonnes formes.

L’agriculture n’avait pas grande place dans le Tiris Zemmour, la cause probable est certainement l’insuffisance d’eau dans la région, déjà pas assez pour assurer les besoins des personnes et des animaux.

Mais, ces derniers temps, la situation s’est beaucoup améliorée suite aux campagnes de recherches et des forages dans les nappes profondes effectuées essentiellement par la SNIM et qui ont donné d’excellents résultats sur ce plan : il y a aussi des digues de retenue des eaux météoriques qui ont été réalisées sur deux oueds importants dans la région : Mirikli et Moudferatt et peut être d’autres tentatives de cultiver sous les palmiers mais jusqu’ici les résultats ne sont pas encore certainement à ce que souhaite l’agriculteur.

Le Tiris avant la découverte de la mine de la Kedia d’Idjil avait seulement vocation de zone rurale malgré la présence, très ancienne, d’une mine de sel à 45 km environ à l’ouest du village de F’Derick exploitée au début par des hommes utilisant des moyens rudimentaires. Ses produits sont exportés à dos de chameaux vers les autres régions du pays et vers les pays africains limitrophes jusqu'à l’utilisation des moyens de transport mécanisés ; les camions.

Le Tiris Zemmour s’étend sur environ 253 mille Km2, limitée au nord – est par l’Algérie et le Mali, au nord- ouest par le Sahara occidental et au Sud -Est par la région de l’Adrar.

Sa capitale, Zouerate, deux autres villages à citer F’Derick et Bir Mogrein. Il y a aussi quelques autres agglomérations, telles que Touajil, M’Hawdatt, indépendantes, des activités administratives.

Écrit par Ahmeda Ould Taleb Ahmed, retraité de la SNIM, ex- Chef du Bureau Technique Mine, Zouerate. Tel : 46402310 – 33199935-



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