Tawary - Une coalition d’organisations de défense des droits de l’homme, de partis politiques et de personnalités indépendantes a mis en place le samedi 28 Août, un comité pour la défense des libertés en Mauritanie (CDLM).

Selon les initiateurs de cet outil, il entre dans le cadre du combat inlassable pour la promotion des libertés fondamentales en Mauritanie. Ils ont tour à tour dénoncé les arrestations des militants des droits de l’homme opérées à Nouakchott depuis juin dernier.

Il vise une nette garantie des libertés publiques et individuelles en tant que principe fondamental de la démocratie. En plus, le comité pour la défense des libertés compte rester un cadre de concertations, d’échanges et d’actions pour permettre à tous les mauritaniens épris de paix et de justice de prendre part de manière significative à la préservation des libertés.

A ce sujet, lors d’une conférence de presse tenue, le lundi 29 courant, dans les locaux du FONADH à Nouakchott, à laquelle ont pris part des personnalités politiques, le comité pour la défense des libertés en Mauritanie, a publié dans une déclaration qu’il marque son soutien indéfectible aux militants des droits humains tels que le M25, Mani chari gasoil, IRA-Mauritanie qu’il considère comme des détenus arbitraires qui ont été soumis à la torture et à des vices de procédures sur des faits injustifiés.

Selon les termes de la déclaration, le CDLM compte utiliser tous les moyens légaux et pacifiques pour atteindre son but à travers un plan d’actions hardi et cohérent afin de débarrasser la Mauritanie de ce goulot d’étranglement que le pouvoir tente vaille que vaille les imposer en utilisant la force et la violence comme seules modes de gouvernance.

Le CDLM a lancé un appel aux mauritaniens à œuvrer pour la sauvegarde des acquis démocratiques dans un élan de solidarité face à un pouvoir qui piétine et foule aux pieds les conventions internationales qu’il a lui-même signées et ratifiées, conclut la déclaration.