Tawary - Au moment, où, les habitants de Nouakchott s’apprêtaient à fêter l’Aid, les ordures ornent les marchés et les lieux publics et rendent la circulation difficile. Et cette situation met les nouakchottois dans le désarroi car, les ordures drainées avant, pendant et après la fête, ont du mal à être évacuées. Ce qui rend la capitale mauritanienne affreuse avec ces rues, marchés, mosquées jonchées d’insalubrités.

Nouakchott est marquée cette année par des pluies qui inondent les quartiers périphériques de Sebkha et El Mina. Cette situation met les familles dans une situation pénible car la question de l’évacuation des ordures, s’ajoutant à la stagnation des eaux présentent un casse-tête non seulement pour les habitants mais pour les autorités.

Les marchés centraux de la capitale n’échappent pas à cette situation. En effet, à l’arrêt de la polyclinique, les eaux venant d’autres quartiers et des fosses septiques rendent la circulation impossible. Ce qui a comme conséquence, la difficulté pour le ramassage des ordures. Et les ordures qui attendaient d’être évacuées sont exposées devant les commerces.

C’est la même situation qui se présente de l’autre côté de la route, entre le hangar et l’ancien marché de la capitale. Cette zone présente un décor particulièrement honteux : des monts d’ordures fleurissent.

Au marché d’El Mina, où, se trouve les vendeuses de poissons et de légumes, circuler devient quasiment chimérique. Car, les ordures nauséabondes qui se mêlent aux eaux de pluies, offrent un décor totalement intolérable. Et c’est le même constat qui prévaut au marché de poissons de Sebkha.

Espérons que la situation va s’améliorer dans les prochaines semaines avant la rentrée des classes, car, la santé des populations se trouve gravement menacée avec les maladies que peuvent entrainer les ordures en putréfaction, et les eaux stagnantes aux odeurs mauvaises.

A en croire que les autorités de la communauté urbaine de Nouakchott après avoir manifesté leur incapacité de rendre Nouakchott, une ville propre, elles ont confié l’opération à trois différentes sociétés privées de nettoyage, mais celles-ci peinent d'ailleurs à venir au bout de leur mission. Alors que faire ?

Aboubecrine Sidi