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27-09-2016

11:34

Environnement | Le solaire, une énergie renouvelable de 100 milliards

En Afrique en général, comme en Mauritanie, un pays désertique de surcroit, ce n’est pas le soleil qui leur manque. Voilà un pays qui rien qu’avec un soleil qui brille toute l’année, dans un avenir proche s’il y a une réelle volonté politique, il pourrait vendre aux plus offrants de l’énergie.

Pour l’instant ce n’est pas la grande ruée sur le solaire dans des pays comme le nôtre mais si dans les pays voisins des centrales solaires sortent de terre à l’image du Sénégal et du Maroc.

Tout indique pour ces deux pays, que la politique du mix énergétique est maintenant entrée dans sa phase active. Toutefois, certaines contraintes doivent être impérativement levées pour que la volonté manifestée par ces gouvernements de miser sur les énergies renouvelables et particulièrement le solaire puisse, connaitre la réussite escomptée.

En Mauritanie, sur la route de Rosso, des éoliennes gigantesques tournent paresseusement sous la brise de mer, dans certains quartiers de la capitale, de mini panneaux solaires, éclairent les rues, même si les ¾ des autres quartiers restent dans les ténèbres. Force est de reconnaitre que ce problème énergétique, n’a jamais eu de la part des gouvernants l’intérêt public qu’il fallait.

Secouée par de graves crises énergétiques de la part d’une SOMELEC qui balbutie dans une gestion chaotique de sa fourniture d’électricité, on gagnerait mieux à nous tourner vers les énergies renouvelables comme le solaire et l’éolienne. Ces deux sources d’énergie combinées, pourront s’imposer comme solution alternative à l’électricité produite à partir du fossile.

Face à un baril de pétrole qui a atteint des pics de 147 dollars et qui ne baisse pas dans le pays, occasionnant de vives tensions sociales sur le vécu des mauritaniens et sur la trésorerie de la Société mauritanienne d’Electricité. La société est dans l’incapacité de satisfaire une demande, devenue en l’espace de quelques décennies, très difficile à satisfaire.

Tellement les foyers se sont multiplier, avec « mani chari gas-oil » et autres, les populations vivent sous le rythme de coupures de courant qui durent parfois des heures. Pourquoi ne pas expérimenter une politique dite du mix énergétique, à l’image de ces pays voisins qui ont fait que 20% soit occupé par les énergies renouvelables.

Que personne ne s’y trompe, le pétrole ne rapporte plus grand-chose à l’occident, lui qui faisait la fierté des pays arabes, il est plutôt en chute libre. Le roi d’Arabie Saoudite qui vient diminuer de 20% le salaire de ses ministres, l’a bien compris. Vivement que ces pays arides se retournent vers ce qui ne le manque pas, le soleil.

Chez nous avec un important potentiel de 3.000 heures d’ensoleillement et une irradiation de plus 5 Km/h/m2, le solaire est aujourd’hui carrément en pole position, si l’on juge l’intérêt que lui porte les ménages des nombreux villages de la chamama mauritanienne.

Avec la signature des pays africains lors du traité de Paris sur la COP 21 sur l’environnement, la COP 22 elle, doit se tenir en terre africaine, notamment au Maroc avec des engagements pris des pays développés de mettre sur table d’ici 2020 la bagatelle de 100 milliards. La Mauritanie ne devrait-elle pas profiter des opportunités qui se présentent à elle ?

ADN

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