Longwarjournal - Plusieurs prisonniers touaregs ont été exécutés par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans une nouvelle vidéo diffusée par la branche Sahara de Al Andalus Media, l'aile médiatique officielle du groupe terroriste.

Les personnes liquidées ont été accusées d'espionnage pour le compte des forces françaises, maliennes et mauritaniennes dans le nord du Mali. L’un des présumés espions exécutés fait des aveux dans l’une des séquences vidéo devant les chefs d’AQMI.

Il a été condamné à mort pour avoir contribué au massacre de plusieurs combattants de l’organisation terroriste. Un autre décapité a été interrogé avant son élimination, à propos des informations qu’il a colportées sur les combattants djihadistes au Mali, venant ou allant vers Libye et livrées aux services de renseignement mauritaniens.

un autre agent a présenté devant ses bourreaux, la manière avec laquelle il a réussi à mettre en place une cellule d’espionnage à Tombouctou, agissant pour le compte de la France.

En outre, AQMI a revendiqué l'enlèvement et l'exécution ultérieure d'un soldat de la garde nationale malienne à Tombouctou.

Le groupe a reconnu également sa responsabilité dans l'exécution d'un dirigeant du Mouvement national pour la libération d'Azawad (MNLA), un groupe séparatiste touareg et allié ponctuel d'AQMI.

Dans cette scène d'exécution, le chef de la brigade Al-Furqan d'AQIM, Abu Talha al Libi, est celui qui se tient en position debout devant le supplicié. La brigade Al-Furqan opère dans le nord du Mali, principalement dans la région de Tombouctou, et fait partie de l'émirat du Sahara d'Aqmi.

Les exécutions ont eu lieu devant une foule nombreuse, mais elles n’ont pas été télédiffusées.

Une exécution peut être entendue, mais toute la scène est entièrement floue. Cela s'inscrit dans la tendance d'al-Qaïda, interdisant la publication d'exécutions horribles : soit tout le contraire des méthodes insoutenables de Daech.

Traduit de l’Anglais par Cridem