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11-02-2017

05:18

Protéger les enfants migrants contre l’exploitation

Le Quotidien de Nouakchott - Le 7 février 2017 à Nouakchott, a démarré un atelier technique organisé par Save the Children dans le cadre du projet de protection des enfants en mobilité contre la traite et l’exploitation. Il s’agit d’un projet financé par le fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique (Sahel et Lac Tchad) de l'Union européenne d’une durée de 36 mois.

L’atelier a été organisé dans le cadre du lancement du projet et permet d’initier la Ligne de base de celui-ci en associant tous les acteurs qui touchent de près ou de loin à la protection des enfants en mobilité.

Sont ainsi représentés les institutions étatiques à travers des magistrats, commissaires des brigades des mineurs, représentants du Ministère de l’intérieur et du MASEF, la société civile par des Ong locales, des associations communautaires et des ONG internationales.

Le coordinateur programme de Save the Children a ouvert l’atelier en remerciant les personnes présentes pour leur participation. Le coordinateur a ensuite passé la parole à Mr. Ould Mohamed Salem le chef de service de la protection de l’enfance du MASEF, principal partenaire de Save The children pour une présentation concernant la Stratégie Nationale de Protection de l’Enfant.

Les différents axes de la stratégie, les mécanismes de mise en œuvre et les défis ont été présentés. Suite à cette présentation, Mr Daouda, expert en protection de Save The Children a exposé le phénomène de l’enfance en mobilité et ce qu’il représente pour Save The Children.

Il a notamment souligné que «les mobilités ne sont en elles-mêmes ni bonnes ni mauvaises: le cœur du problème n’est pas le déplacement en soi, mais l’extrême vulnérabilité des enfants, les dangers et l’insuffisance des réponses apportées »

L’expert en protection de Save the Children a également fait part aux participants des leçons apprises d’un projet en cours mis en œuvre par Save the Children relatif à la promotion de la cohésion sociale et le renforcement des moyens de subsistance des jeunes/enfants travailleurs migrants au Mali, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.

Suite à ces présentations, des ateliers de groupe ont débuté leurs travaux qui se dérouleront sur 2 jours avant de laisser place le jeudi 9 février au lancement institutionnel du projet.



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