Cridem

Lancer l'impression
11-02-2017

21:30

Interview et Vidéo de : M. Moctar Yedaly de l’Union Africaine au Forum de la Gouvernance de l’Internet(FGI)

TV Presse - Les parties prenantes d’Afrique sont parmi les moins représentées au Forum de la Gouvernance de l’Internet(FGI).

Par exemple, notre analyse de la démographie du FGI cette année montre que très peu d’organisateurs de sessions viennent d’Afrique. Le travail des organisateurs de sessions est un indicateur de la façon dont le débat du FGI sera formulé.

Nous avons rencontré Moctar Yedaly, chef de la Division de la société de l’information à la Commission de l’Union africaine, et nous lui avons demandé son point de vue sur la participation de l’Afrique au FGI cette année.

Diplo Magazine (DM) : Comment voyez-vous la participation de l’Afrique au FGI de cette année?

Moctar Yedaly (MY) : Je pense qu’elle n’est pas mieux que d’habitude, mais aussi pas plus mauvaise. Nous avons vu de nouveaux visages, de nouveaux venus, mais le nombre de participants est toujours le même en termes de représentants du gouvernement ou du milieu universitaire. Je n’ai pas vu le secteur privé africain venir à cet événement, et je n’ai pas vu beaucoup de représentants de gouvernements non plus. La société civile est aussi active que d’habitude, mais l’Afrique a encore beaucoup de chemin à parcourir pour participer au FGI.

DM : Quelles sont les préoccupations particulières de l’Afrique au FGI?

MY : Venant d’Afrique, notre principale préoccupation est que nous ne pensons pas que nous faisons partie complètement des discussions sur la gouvernance de l’Internet. Nos ressources sont limitées. Nous sommes venus plus tard que les autres à ces discussions internationales sur la gouvernance de l’Internet. Notre active participation est importante non seulement pour nous, mais aussi pour le monde. Par exemple, une fois la connectivité améliorée, les problèmes de cyber-sécurité augmenteront. Ce sera un défi non seulement pour nous mais aussi pour le reste du monde.

DM : L’ICANN a proposé un nouveau programme pour les noms de domaine géographique de premier niveau(gTLD). L’Amérique latine et l’Afrique affichent le taux de participation à ce programme le plus faible. Pouvez-vous expliquer pourquoi?

MY : La première raison est le fait que le Système de Noms de Domaine ou DNS en général n’est pas très bien compris ou correctement apprécié dans le contexte de l’Afrique. Deuxièmement, ceux qui commencent à s’y intéresser sont limités et découragés par les frais élevés liées aux soumissions des demandes pour les noms de Domaine. Les couts de facto découragent les nouveaux arrivants potentiels africains dans ce secteur des ressources techniques de l’Internet.

@ Lire + d’infos sur : www.tvpresse.info

Tél : 00 222 41 83 33 92

moudiaye8@gmail.com

Nouakchott – Mauritanie






Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org